Élodie Invernon revient sur le parcours de l’équipe de France au Mondial émirati, ponctué par cette septième place qu’elle juge “décevante“.
“Il a fallu relâcher la pression”
Lors de la dernière rencontre face à l’Allemagne, j’ai été rattrapée par l’émotion pendant le match et surtout après. Les sensations n’étaient pas bonnes sur la piste. Il y avait de la frustration de ne pas mieux faire cette semaine avec le groupe. La fatigue s’est aussi accumulée.
Et lorsque ce dernier match s’est terminé, la pression est redescendue et j’ai été très émue de cette aventure avec ses plus et ses moins.

“Une poule de 5 dont 3 équipes pour 2 places”
Nous étions dans une poule qui n’était pas évidente. D’abord, nous étions dans une poule de 5, contrairement aux autres poules qui elles étaient composées de 4 nations.
Certes, nous étions tête de série 4 et nous ne sommes pas tombées non plus face à l’Argentine ou l’Espagne, mais la Suède et le Brésil sont des équipes performantes.
Et on a eu un départ difficile qui a pesé sur la suite de la compétition. On a connu des rencontres difficiles.
Le point positif c’est que nous nous sommes battues avec toute l’équipe, on a vécu beaucoup d’émotions fortes durant cette phase de poule.
Le point négatif c’est que cela nous a coûté beaucoup d’énergie !




“Une grande déception face à la Belgique”
Derrière, ça se joue à des détails. On subit une grande déception contre la Belgique en quart de finale. Nous sommes conscientes que nous étions favorites face à la Belgique, mais elles ont très bien joué. Et nous moins bien.
L’euphorie de réussir à terminer à la première place du groupe malgré la défaite contre la Suède était immense. Cela nous a relancées. Alors évidemment le contre-coup après la défaite face à la Belgique a été difficile à digérer pour toute l’équipe. L’euphorie a laissé la place à une grande déception.
Forcément, derrière pour se relancer, c’est très compliqué. D’autant qu’on joue le Portugal… On a fait de notre mieux pour repartir au combat mais ce n’est pas simple.
“La concurrence est plus importante qu’avant”
Je pense qu’il faut se rendre compte de l’évolution du padel féminin. Et plus globalement du padel professionnel dans son ensemble. C’est peut-être une nouveauté chez les filles, mais ce Mondial, a montré une chose : la concurrence est plus importante qu’avant.
La marge de sécurité que la France pouvait avoir face à certaines nations s’est réduite. Et il suffit d’être un peu moins bien pour nous retrouver dans des positions compliquées.
Nous n’avons plus de match facile contrairement aux autres années , le padel évolue dans le monde entier !
Il va falloir continuer à travailler encore plus pour nous rapprocher des meilleures nations et faire en sorte que les matchs tournent en notre faveur grâce à l’expérience.

“Jouer à l’international”
Je pense que malgré ce résultat négatif nous avons eu une bonne attitude. C’est le plus important. C’est là où l’on voit si un groupe est soudé ou non. J’ai été très fière de porter le maillot français, d’où cette déception, plus importante encore.
Le cadre était exceptionnel et nous nous entendons très bien au sein de l’équipe.
J’ai bien l’intention de jouer plus à l’international pour être meilleure et emmagasiner de l’expérience.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































Lancement du complexe Padel Arena Saint-Aubin-sur-Gaillon
L’Association Européenne des Clubs de Padel célèbre ses 10 ans
Playtomic fait de la France une priorité et s’appuie sur Casa Padel
Cyril Hanouna et Arturo Coello : un rêve possible… mais à quelles conditions ?
Salazar : “je n’ai pas encore de partenaire pour 2026”
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
Lebrón / Augsburger, piste rapide / piste lente, l’envers du décor : l’analyse de Tonet Sans
La France accueillera deux FIP Promises en 2026
Hanouna et Inzerillo débarquent à Marseille pour le P1000 Cap7 Padel
Les nouveaux classements FIP après les Barcelona Finals : le dernier ranking de la saison
Le nouveau top 10 mondial masculin suite au mercato
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Padel : un sport passionnant, mais pas sans risques
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
Joueur voyageur : direction Valencia !