Présents sur le stand Greenweez, Arnaud Di Pasquale (directeur de la mission padel à la FFT) et Romain Roy (CEO et fondateur de Greenweez) sont passés au micro de Padel Magazine. Au programme : la collaboration entre la FFT et Greenweez, l’importance de la sensibilité à l’éco-responsabilité et de l’alimentation dans le sport et enfin le futur de leur partenariat.
Une collaboration sur le Greenweez Paris Premier Padel Major…mais pas que
Padel Magazine : Comment a-t-on abouti à cette collaboration entre Greenweez et la FFT ?
Romain Roy : « On a toujours été fan de padel. On trouve que le padel a des valeurs communes avec celles de Greenweez puisqu’on a toujours essayé d’œuvrer pour l’accessibilité des produits bio et éco-responsables. Or, le padel est le sport accessible par définition.
Ensuite on a des valeurs autour de l’humain et de la convivialité, du fun et il s’avère que ce sont des valeurs qui sont communes avec le padel.
Cela s’est fait assez naturellement, moi je joue beaucoup au padel. Je suis un grand fan du sport, même si je joue très mal. C’est naturellement qu’on s’est rencontrés avec la fédération autour de ce projet et autour du padel.“
Arnaud Di Pasquale : « C’est une question de valeurs. On parle d’accessibilité, de sport pour tous, on parle d’éducation aussi derrière.
Il y a le Greenweez Paris Premier Padel Major, et il y aussi toute la partie fédérale sur laquelle on veut aussi travailler ensemble. On ne s’arrête pas juste sur un événement avec cet écrin somptueux : on va aller travailler bien au-delà sur les équipes de France, les jeunes, la formation et un développement beaucoup plus global.”
Di Pasquale : “Transmettre cette sensibilité éco-responsable aux nouvelles générations”
Padel Magazine : Dans ta carrière, as-tu déjà été aidé par des produits bio notamment fournis par Greenweez ?
Arnaud : « Pour être très honnête je pense que dans ma carrière il y a une grosse vingtaine d’années, on était moins sensibles et moins sensibilisés à cette cause.
Et si je devais parler d’une évolution de mon côté, c’est vraiment depuis que j’ai des enfants. J’ai le sentiment de devoir pour eux, faire attention, il y a cette partie éco-responsable qu’on essaye de leur transmettre. C’est une vraie question d’éducation, c’est le respect de la planète et de tout ce qui va avec.
Ça passe par une bonne alimentation, par des circuits courts. C’est assez frais, c’est assez récent et je pense qu’il faut le marteler parce qu’il faut que ça rentre ! »
Padel Magazine : Il y a des joueurs de padel qui aimeraient mieux jouer grâce aux produits Greenweez, qu’est-ce que tu pourrais leur conseiller ? Quels produits pourraient leur permettre de gagner des milliers de places ?
Romain : « Malheureusement je ne suis pas certain qu’il existe des produits capables de faire gagner des milliers de places, sinon je ne te cache pas que je les consommerais tous les jours (rires).
Une alimentation saine ce n’est pas que pour les joueurs de padel, c’est pour tout le monde !
Arnaud l’a très bien dit, souvent on remarque que les gens commencent à être sensibilisés à ces questions quand ils ont des enfants. Il faut quand même qu’on se préoccupe de ce qu’on leur donne à manger, et puis de l’état dans lequel on va leur transmettre le monde dans lequel on vit aujourd’hui. »
“Ce sont nos clients qui ont suggéré de vendre des produits bios en ligne”
Padel Magazine : Tu es fondateur de Greenweez, comment t’es venue l’idée de lancer la société à une époque où il y avait moins cette sensibilité au bio, à l’éco-responsabilité ?
Romain : « Au début quand on a lancé le site on ne vendait pas d’alimentaire, on vendait surtout des produits écologiques. Ensuite ce sont nos clients qui nous ont suggéré de commencer à vendre des produits bios, parce qu’à l’époque on ne pouvait pas en acheter en ligne. On a écouté nos clients et finalement ce qui a été la clé du succès, ça a été d’écouter les gens qui achetaient chez nous. »
Padel Magazine : C’est une relation sur le long terme avec Greenweez ?
Arnaud : “Je l’espère ! En tout cas on part sur de bonnes bases. L’idée c’est de s’inscrire dans la durée, aujourd’hui on ne part dans ce genre d’aventures pour un “one-shot”. On est sur des dimensions beaucoup plus globales, on veut le fédéral, on veut échanger au maximum. On a plein de choses à apprendre d’eux. Le monde sportif a beaucoup à apprendre et à transmettre. »
Padel Magazine : Cette alimentation peut-elle faire la différence ? Quand on voit que les joueurs se tiennent parfois à quelques points, le petit coup de pouce, ça peut être ça.
Romain : « Oui par exemple un joueur comme Belasteguin qui se maintient aujourd’hui à un certain âge [Ndlr : 43 ans], c’est typiquement une personne qui a une alimentation exemplaire. Il fait attention à tout ce qu’il mange, à tout ce qu’il consomme et c’est la preuve que c’est important.
Si je prends l’exemple de tennismen connus qui n’ont plus 20 ans, tous ont en commun le fait d’avoir une alimentation hyper rigoureuse et puis de faire attention à ce qu’ils mangent. »
Arnaud : « C’est exactement ça. Romain prend l’exemple de Belasteguin qui a 43 ans, mais dans pleins de sports on voit qu’on peut jouer de plus en plus longtemps. C’est aussi grâce à tous ces éléments.
C’est parce qu’on est bien meilleurs à bien des égards, sur le médical, sur la récupération, mais la récupération c’est aussi l’alimentation. Tout est millimétré, et au plus haut niveau c’est là que ça se joue. »
Padel Magazine : A quand des produits Greenweez du type Bandeja Greenweez, Vibora Greenweez ?
Romain : « En fait on se développe sur pas mal de catégories, depuis deux ans on est devenu une place de marché, donc on vend aussi plein de catégories de non-alimentaires.
Le sport est évidement un sujet qui nous intéresse. On investit beaucoup dans le sport et le partenariat sportif. On a commencé par la nutrition sportive, on vend déjà énormément de produits de cette catégorie-là. Et on regarde avec un certain nombre d’équipementiers, comment on peut rajouter des produits éco-conçus ou en tout cas avec une dimension éco-responsable autour des sports qui nous intéressent, dont le padel.
On a commencé des discussions avec Wilson, mais on poursuivra avec d’autres marques. »
Padel Magazine : Tu as évoqué des sports, évidemment on parle de padel ici mais est-ce que tu peux nous donner les autres sports qui vous intéressent ?
Romain : « On est basé à Annecy donc on est beaucoup dans les sports de montagne, le biathlon, le ski de fond, le ski alpin dont nous sommes partenaires de la fédération française. On a aussi une participation dans la voile avec un bateau qui fait la Route du Rhum et la transat’ Jacques Vabre.
On ne se refuse pas de regarder d’autres sports.
Le point essentiel pour nous c’est l’humain et les valeurs, il faut qu’il y ait un « fit » humain et qu’on se retrouve dans les valeurs défendues par le sport, ce qui est complètement le cas avec le padel.
J’en profite pour faire remarquer le travail exceptionnel de la fédération, parce que c’est un événement qui s’est monté en quelques mois. Et quand on voit le résultat absolument magnifique, le central c’est féérique ! Un grand bravo aux équipes de la fédération qui ont fait un travail incroyable en l’espace de trois mois.
L’année prochaine et les années suivantes ça va devenir un événement majeur. Ça va être complètement dingue ! »
Di Pasquale : “Greenweez a tout de suite montré un intérêt très fort !”
Padel Magazine : Ce partenariat entre Greenweez et la FFT a été très important aussi parce qu’il a permis à cet événement d’exister et d’être monté en très peu de temps.
Arnaud : « Bien sur ! On le doit aussi à Greenweez entre autres. C’est vrai que c’était essentiel pour nous d’avoir un partenaire titre, un “namer”. On avait besoin de soutien.
On ne peut pas se lancer comme ça dans une telle aventure. Ouvrir les portes de Roland-Garros coûte très très cher. La réalité c’est qu’il y a une économie derrière, c’est bien beau de dire que le padel est en plein boom mais on avait besoin de soutien et de partenaires.
Greenweez a tout de suite montré un intérêt très fort, et ça nous a boostés. Ça nous a donné envie de continuer dans ce projet.
Aujourd’hui c’est l’aboutissement de ce projet, c’est une première année avec de très très belles choses. Il y aura des ajustements et ce sera de mieux en mieux forcément. »
Retrouvez l’interview en vidéo, juste ici :
Passionné de football, j’ai découvert le padel en 2019. Depuis, c’est l’amour fou avec ce sport au point de délaisser mon sport de prédilection.