S’il y a un joueur qui fait l’unanimité auprès du public, c’est bien Fede Chingotto. À 27 ans, l’Argentin d’Olavarría est aujourd’hui n°3 mondial aux côtés d’Alejandro Galán. Le “Ratón” s’est imposé comme l’un des joueurs les plus respectés et aimés du circuit. Dans un entretien accordé à MARCA il est revenu sur son évolution et sa rivalité avec les n°1 Coello / Tapia.

« L’affection du public est le plus important »

Chingotto avoue vivre une période unique. Longtemps considéré comme un joueur sous-estimé en raison de sa taille, il a prouvé que même depuis le côté droit, il pouvait viser les sommets. « Le changement a été brusque, parce que j’étais proche, mais jamais pour me battre pour des titres. Aujourd’hui, je profite de l’affection du public, qui est fondamentale pour remplir les stades. »

Objectif : faire vaciller Coello et Tapia

Avec Galán, Chingotto sait que le n°1 mondial reste difficile à atteindre, mais il garde espoir : « Nous sommes beaucoup mieux préparés que lors de la deuxième partie de la saison passée. En face, nous avons des bêtes comme Agus et Arturo, mais nous sommes prêts à leur tenir tête. »
L’Argentins et l’Espagnols travaillent dur pour trouver la faille contre les “Golden Boys”, qui dominent sans partage depuis deux ans. « Ils montrent qu’ils sont mortels, qu’on peut les bousculer. Je suis arrivé jusque-là sans jamais me rendre, et je vais continuer à essayer jour après jour. »

Un duel particulier avec Coello

Le Ratón vit chaque semaine un bras de fer avec Arturo Coello dans sa diagonale. « C’est une partie d’échecs. Pour l’instant, c’est lui qui mène, mais je cherche chaque jour comment le contrarier. » Sanyo avait récemment confié que Coello souffrait plus contre les gauchers : « C’est possible, mais aujourd’hui il s’en sort contre tout le monde, droitiers ou gauchers. »

Un joueur en quête de progression constante

Malgré son statut, Chingotto refuse de penser qu’il a atteint son plafond. « Si je dis que je dois encore progresser, c’est parce que je n’ai pas encore atteint mon plafond. Je veux plus de puissance, plus d’agressivité, continuer à progresser physiquement. »

Des conditions de jeu qui font débat

Enfin, le Ratón souligne un détail souvent passé sous silence : l’évolution des conditions entre le début et la fin des tournois. « À Málaga, pendant tout le tournoi la balle ne bougeait pas et en finale, même moi je pouvais frapper fort. Quelque chose change. » Un paramètre qui peut faire basculer une finale.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !