La tension était maximale pour ce nouveau classique du padel masculin. Tapia / Coello et Galán / Chingotto jouaient rien de moins que le numéro 1 mondial en finale du Major du Mexique. Et comme souvent dans les rendez-vous qui comptent, les Golden Boys ont répondu présents. Deux sets, un troisième titre consécutif à Acapulco, et le rêve de leurs rivaux définitivement éteint.

Mais cette victoire n’était pas comme les autres. Elle avait ce goût particulier des moments qui marquent une saison. À la balle de match, tout a explosé : poings levés, cris, larmes, embrassades… Une déferlante d’émotions qui dit tout de ce qu’ils viennent d’accomplir.

Une alchimie rare, un duo qui fonctionne comme un bloc

Ce que cette célébration a aussi mis en lumière, c’est l’incroyable complicité qui unit Tapia et Coello. Sur le court, ils se complètent comme peu de paires dans l’histoire. En dehors, ils cultivent une relation de confiance totale, l’élément-clé qui leur permet de tenir leur statut semaine après semaine.

Tapia, porté par l’émotion, n’a pas caché son admiration pour son partenaire :

“Nous devons apprécier ce que nous sommes en train d’accomplir, c’est quelque chose d’incroyable. Je pense que nous formons une équipe énorme, peu importe l’angle sous lequel on la regarde. J’ai énormément à remercier cet animal que j’ai à mes côtés, celui qui m’empêche de tomber, qui me pousse à ne jamais cesser de croire. C’est le meilleur de tous. Je suis très heureux de l’avoir, et j’espère que cela durera jusqu’à ma retraite.”

Une déclaration forte, qui résume aussi bien l’état d’esprit du tandem que les fondations de leur domination.

Arturo Coello, atteint en plein cœur, a répondu avec une phrase qui restera probablement dans les archives du padel moderne :

“Si Agustín me laisse, j’arrête ma carrière.”

Simple, puissante, symbolique. Suffisante pour confirmer que ce duo a encore de longues années devant lui… et sûrement beaucoup de titres à collectionner.

Un message clair : les Golden Boys veulent marquer une époque

En remportant ce Major du Mexique, Tapia et Coello ont non seulement sécurisé leur place de n°1, mais surtout envoyé un message limpide : ils ne sont pas rassasiés. Leur connexion, leur confiance et leur capacité à se sublimer dans les grands moments en font aujourd’hui une paire presque indestructible.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !