Critiqué, bousculé, presque oublié dans la course au trône, Alejandro Galán a répondu de la meilleure manière : en remportant le titre du Miami P1 avec Federico Chingotto. Une victoire qui remet les pendules à l’heure pour une paire en quête de certitudes depuis plusieurs mois.
Des doutes balayés par un titre majeur
Après une entrée en matière ratée à Riyad avec une élimination précoce en quart face à Augsburger / Cardona, Galán et Chingotto étaient attendus au tournant à Miami. Et la paire n’a pas tremblée : un parcours solide, une finale maîtrisée contre Lebrón / Stupaczuk (6/1 7/6), et un premier sacre en 2025 qui pourrait marquer un tournant dans leur saison.
Chingotto l’a résumé après les demi-finales :
“Seul nous savons ce qu’on a traversé. Ça a été dur, mais Ale a ressorti son badge de numéro un. Pour moi, il reste le meilleur.“
Galán répond présent dans la tempête
Longtemps, Galán a été au sommet, enchaînant les finales avec Juan Lebrón, occupant la place de numéro 1 pendant trois saisons. Mais depuis quelques mois, le vent avait tourné. Moins dominateur, moins décisif, Galán avait perdu de sa superbe pendant que Tapia et Coello prenaient le pouvoir et que la nouvelle paire Lebrón / Stupa montait en puissance.
À Miami, l’Espagnol a prouvé qu’il avait encore beaucoup à offrir. Très performant tout au long du tournoi, il a combiné volume de jeu, agressivité maîtrisée et une capacité à conclure les points comme peu de joueurs peuvent le faire.
Les chiffres qui parlent pour lui
Selon Padel Intelligence, Galán a été le joueur le plus décisif du tournoi :
- 109 winners en 4 matchs, soit 1,31 winners par jeu en moyenne.
- 29 winners en finale, contre seulement 17 pour Lebrón.
- Seulement 7 fautes directes lors du match pour le titre.

Même les consignes de Pozzoni, coach de Stupa et Lebrón, n’ont rien pu faire :
“Allez, objectif : que Galán ne nous fasse plus de points avec son smash.“
Spoiler : ils n’ont pas réussi.
Un Galán presque retrouvé… mais pas encore à 100%
Si la version d’Alejandro à Miami fut impressionnante, il reste un axe de progression : sa gestion des moments clés. Dans les stats avancées, sa contribution dans les points importants reste légèrement négative. Une preuve que, mentalement, il peut encore franchir un cap.
Mais ce retour en forme arrive au moment le plus crucial. Après une fin 2024 compliquée et un début 2025 hésitant, Galán et Chingotto envoient un signal fort à la concurrence : ils ne sont pas morts, bien au contraire.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !