Niveau de jeu de la paire Coello / Tapia, association avec Federico Chingotto, essor du padel… Alejandro Galan s’est récemment confié à nos confrères de Padel Up. Il est notamment revenu sur son identité de jeu et a commenté le fait qu’il est le joueur à avoir le plus gagné de points depuis le début de la saison.
À Gênes, tous les détails qui font la différence étaient là
« Il est vrai qu’à Gênes (victoire 6/1 6/1 en finale face à Coello/Tapia), nous avons très bien joué, et même espéré que l’on puisse poursuivre sur cette lancée lors des tournois suivants (rires) ! Sur cette partie spécifique, tout s’est bien passé. Tous les détails qui font la différence étaient là, je pense même n’avoir commis aucune erreur non provoquée, je ne sais pas si cela m’était déjà arrivé auparavant dans ma carrière… Ce jour-là, nous avons tout réussi, et dans ce cas-là, je me sens un peu bizarre. J’essaie de faire en sorte que cela se poursuive, et surtout de rester concentré, car je sais que les adversaires vont nous proposer des choses différentes. Il faut donc maintenir une attention extrême dans cette situation.»
Coello / Tapia : les meilleurs que j’ai croisés
« Je dirais que Coello et Tapia ont des armes que nous n’avions pas encore vues dans le padel. Offensivement, ils sont les meilleurs que j’ai croisés. Cela dit, je crois qu’il existe de multiples manières de jouer au padel, et que chaque match est très mental et très différent. Je dis ça pour mettre en avant les ‘petites’ armes que Chingotto et moi pouvons mobiliser face à nos rivaux. En tout cas, c’est la première année que je me retrouve à lutter pour la place de numéro un face à une seule et même équipe. À chaque tournoi, avec Coello/Tapia, nous sommes à touche-touche. C’est assez spécial. »
Redevenir numéro un : je n’ai pas perdu ma motivation
« Je ne crois pas avoir perdu cette motivation. Simplement, la saison passée a été rendue difficile en raison de la blessure de Juan (Lebron). Moi, je sentais que j’avais un bon niveau de jeu, et j’ai essayé de le maintenir comme j’ai pu. Au final, Juan est revenu et il a fallu retrouver peu à peu un niveau tant individuel que collectif, en s’accrochant. C’est ce que nous avons fait, et avec Juan, nous avons finalement réalisé une bonne fin de saison. »
Être un finisseur : une caractéristique de mon jeu
« Ceci est une caractéristique de mon jeu. Je n’ai pas forcément beaucoup d’attaques à faire dans une partie, mais en revanche, lorsque j’ai la balle, j’assume de prendre un risque afin de terminer le point. Je me suis un peu habitué à cela l’an dernier, alors que Juan (Lebron) ne pouvait pas réellement terminer les points. C’est là que j’ai commencé à occuper un peu plus d’espace sur le terrain. Avec Fede (Chingotto), je suis accompagné d’un partenaire qui prépare très bien le point : il faut vraiment le féliciter pour cela ! Cela dit, franchement, je n’ai pas vraiment la sensation d’occuper tant d’espace et de déployer un si haut volume de jeu. »
Je me tiens à l’écart des réseaux sociaux
« En général, je me tiens à l’écart de tout cela. Nous sommes des joueurs professionnels, ni plus ni moins. Moi, je m’entraîne chaque jour, je le fais avec passion et je donne le maximum. Après, je rentre chez moi et je donne surtout de la valeur aux critiques positives ou négatives des personnes qui comptent pour moi. Dans l’académie où je m’entraîne, il y a beaucoup d’entraîneurs, j’en fréquente deux ou trois et je m’attache à les écouter. Je peux aussi être assez critique vis-à-vis de moi-même. Sans m’exposer trop et sans m’exprimer outre mesure en commentaires, je cherche surtout à donner du crédit aux personnes qui me suivent et qui m’aiment. Ce sont leurs critiques auxquelles je fais attention afin de m’améliorer. »
Pas un jour sans une ligne… de pista de padel ! Depuis quelques années, Frédéric a pris le parti de se consacrer à sa passion de toujours : la petite balle jaune et son univers impitoyable. Addict, vous avez dit addict ?