En marge de sa finale au FFT Padel Tour Nantes à UrbanPadel Nantes Carquefou, Adrien Maigret s’est confié lors d’une interview à Mario Cordero. Juste avant d’affronter les champions de France de padel en titre, Bastien Blanqué et Thomas Leygue, au côté de l’Espagnol, Adria Mercadal, Adrien revient sur sa demi-finale et partage son analyse sur la finale à venir.
« Je commence à râler et Adria me calme »
Il y a eu forcément un petit coup de mou dans cette fin de premier set. On mène 5/4, break en poche, et sur la seule occasion de débreak, Max et Ben nous débreakent. La force d’Adria dans notre paire, c’est qu’il me garde mentalement et ça me fait du bien. C’est vrai que dans ces moments-là, quand je me fais débreaker et qu’ils reviennent à 5 partout, c’est là où je commence un peu à râler, à perdre un peu confiance. Adria a été très solide à ce moment-là.

« Max Forcin est un peu sous-coté »
On a fait un super tie-break, on a vite pris le dessus sur le tie-break, c’était le reflet de la première manche qu’on a quand même dominée. C’était une première manche très difficile, ils ont très bien joué. Benji qui revient vraiment en forme, il revient à son top niveau et Max Forcin qui est pour moi, je trouve, un joueur un peu sous-coté.
Je trouve qu’il joue très bien, il a le niveau des tout meilleurs. Il ne faut pas oublier que c’est un joueur qui n’est pas vraiment professionnel, il bosse à côté, il ne s’entraîne pas forcément tous les jours et je trouve qu’il a un niveau de jeu très élevé.
“Fidèle au circuit français”
Je n’ai jamais été pro à 100%. Je n’ai jamais fait une saison 100% sur le circuit international, à m’entraîner tous les jours, à partir en Espagne. Je n’ai jamais fait ça.
J’ai toujours été semi-pro, on va dire. C’est-à-dire que je jouais le circuit international un petit peu, je jouais toujours le circuit français, je suis toujours fidèle au circuit français. Et à côté, je bosse, maintenant je suis coach de padel. Vous m’avez vu certainement un peu à la télé aussi.
« J’ai battu Tison dans la diagonale »
Alors là, je ne te cache pas que comme j’ai eu une petite douleur au poignet la semaine dernière et que je donne beaucoup de cours en ce moment, je n’ai pas beaucoup joué. J’ai fait une partie avec Benjamin Tison, on a fait une diagonale, que j’ai gagnée d’ailleurs dans la diagonale… de gauche… (rire)
« Le match va dépendre beaucoup de moi »
Bastien Blanqué et Thomas Leygue, je les ai perdus récemment au Championnat de France à Toulouse, avec Benjamin Tison. J’étais très bien accompagné, je suis encore très bien accompagné, donc je pense que le match va dépendre beaucoup de moi. Il va falloir que je sois bon. Ensemble, ils jouent très bien, en France surtout, ils sont très efficaces tous les deux, ils ont un jeu vraiment complémentaire. Ils sont en train de prendre une dimension assez impressionnante. On n’est pas favoris sur le papier, mais on va essayer de tout donner pour aller bousculer un peu cette hiérarchie.



J’adore les conditions, parce qu’il y a de la hauteur. Après, il fait froid, donc ça ne sort pas beaucoup. Ce serait bien s’il y avait 10 degrés de plus, pour que ça sorte un peu plus. Mais par contre, oui, les conditions, la hauteur, ça change tout quand même, pour le plaisir du jeu.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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