Après la grosse ambiance qui a marqué tout le match de Léa Godallier et Teresa Navarro en début d’après-midi, une sorte de torpeur s’est emparée du Palais des Sports de Toulouse.
Pourtant, c’est une autre française qui évolue sur la piste centrale depuis environ 17 h. Alix Collombon,, associée à Jessica Castello, livre un match passionnant face à Carla Mesa et Claudia Jensen. Vers 19 h, la paire franco-espagnole menait 3-2, avec un break d’avance et le public recommençait à mettre un peu d’ambiance.
Outre la chaleur, qui use les organismes des joueurs et l’ardeur des spectateurs, le central souffre aussi de la concurrence de la piste 2, où se dispute une rencontre acharnée du tableau messieurs, peut-être la plus belle affiche de ces 1/16e de finale. A l’heure où l’on écrit ces lignes, Miguel Yanguas et Coki Nieto sont à égalité parfaite avec Lucas Campagnolo et Javi Garrido (6/3 3/6 4/4 et 40A), dans un match entamé 2 h 17 plus tôt.
Du coup, le public est nombreux pour suivre cette bataille de frappeurs… où l’on ne frappe pas tant que ça car la moquette neuve est ici plus lente que celle du 4Padel de Colomiers – où les coups de boutoirs pleuvaient durant les previas.
Deux smashes au corps à la suite
Ajoutez à cela un smash supersonique de Garrido envoyé en plein dans le corps de Yanguas – suivi d’un smash stratosphérique asséné par Yanguas à bout portant sur Garrido… et vous aurez compris que les spectateurs sont attirés par une odeur de soufre.
Mais alors que Garrido et Campa ont remporté ce duel de titans à 19 h 07 précises et que Collombon/Castello ont fait le break à 19 h 09 dans le troisième set pour mener 5/2, le court central promettait de s’enflammer de nouveau dans les minutes suivantes.
Et ce fut le cas, avec un soutien du public décuplé, qui aida Alix et Jessica à résister au retour de Mesa et Jensen et à s’imposer 6/4, au bout de la 4e balle de match ! Pas rancunière, Alix Collombon remerciait au micro la salle de cet ultime baroud d’honneur : « Un énorme merci au public pour son soutien. C’était un kiff de jouer avec cette ambiance parce qu’on était dans le dur à un moment donné. On a eu quelques hauts et bas, mais on a bien joué dans les moments-clés, face à une paire qu’on savait être très en forme en ce moment. »
Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.