A seulement 18 ans, Beatriz Gonzalez ne cesse d’impressionner. La native de Malaga figure déjà à la 13e place au classement du World Padel Tour, et ne semble pas avoir de limites. Focus sur une joueuse incontournable d’aujourd’hui et de demain.
Une mentalité de battante
C’est sous les yeux de Padel Magazine que Bea Gonzalez remporte son premier titre sur le circuit professionnel. En octobre dernier, à la Casa Padel (St Denis), la paire Gonzalez/Brea remporte la finale dames du WPT Challenger de Paris, au terme d’un match plein de rebondissements.
La stratégie de leurs adversaires (Reiter/Navarro) était d’épuiser la jeune joueuse en remettant tout elle.
Après un premier set perdu sèchement (6-0), Bea semblait abattue, et le match paraissait presque déjà terminé pour la paire. C’était sans compter sur le mental d’acier de celle qui était encore mineure à ce moment-là (17 ans). Elle change alors son placement et frappe beaucoup plus fort dans la balle pour détruire ses adversaires.
Les deux derniers sets se soldent sur le score de 6-3 6-2. Une leçon de caractère et d’attitude pour une si jeune joueuse.
Un changement de partenaire bénéfique
Avec Delfina Brea, Bea Gonzalez avait réussi une très belle performance au Master Final de Barcelone (devant près de 10 000 personnes) en atteignant les demi-finales, marquant la fin de cette paire.
Pour la saison 2020, Marta Ortega devient sa nouvelle partenaire. Une association qui semblait déjà très prometteuse, et qui était une véritable opportunité pour la doctoresse, classée à la 2e place au classement du WPT. “Nous donnerons tout sur le terrain” avait averti Bea.
Dans les conditions de crise sanitaire que nous connaissons tous, la paire n’avait réalisé qu’un seul tournoi sur le World Padel Tour (une demi-finale à Marbella), avant le confinement.
Leur retour sur le court était attendu, et les deux joueuses n’ont pas déçu. Elles remportent le Madrid Open et jouent la finale de l’Adeslas Open. Cette équipe fait désormais clairement partie des favorites à chaque début de tournoi.
Une figure qui attire les sponsors
Au-delà de son jeu, c’est la figure de Bea Gonzalez qui attire les sponsors. Une battante sur le court, et une jeune femme sympathique en dehors, elle est donc l’effigie parfaite pour bon nombre marques.
Elle a annoncé cette semaine son association avec la chaine de supermarchés espagnole Maskom, s’ajoutant ainsi à sa liste de sponsors en tout genre. De l’équipementier à l’alimentaire, Bea augmente ses revenus avec ses divers partenariats.
Bea Gonzalez est la confirmation que la génération de joueurs qui sont nés avec le padel (post 2000) pourrait bien augmenter, encore un peu plus, le niveau de jeu du padel professionnel.
À ses noms, nous devinons ses origines espagnoles et italiennes. Lorenzo est un polyglotte passionné de sport : le journalisme par vocation et l’événementiel par adoration sont ses deux jambes. Il est le monsieur international de Padel Magazine. Vous le verrez souvent sur les différentes compétitions internationales, mais aussi sur les grands évènements français. @eyeofpadel sur Instagram pour voir ses meilleures photos de padel !