À l’occasion de la création du premier comité de pilotage international de Premier Padel, nous avons rencontré Vincent Laureyssens, directeur du P2 de Bruxelles et désormais représentant officiel des tournois P2 au sein de cette nouvelle instance stratégique. Il revient avec nous sur les ambitions de ce comité, son fonctionnement, et les premiers chantiers à venir.
Pourquoi un comité de pilotage maintenant ?
Vincent Laureyssens :
Cela faisait cinq ans qu’on rêvait d’un tel comité. Il manquait un espace où tous les acteurs du padel pouvaient vraiment échanger. Ce comité réunit des joueurs (du top 8 au top 150), des coachs, des arbitres, des promoteurs, des médias, des fédérations, des marques… On va pouvoir écouter les besoins, partager les réussites et identifier ensemble les points d’amélioration. C’est une avancée majeure pour le circuit. Premier Padel nous avait prévenu il y a quelques temps d’être patient quant à la création d’un tel dispositif, et ils ont tenu leur engagement sur ce point.
Comment ce comité va fonctionner ?
Nous aurons une première réunion le 10 septembre à Roland-Garros, celle-ci regroupera tout les acteurs de ce comité de pilotage. L’idée, c’est de se voir tous les deux mois, avec un agenda clair.
De mon côté pour les tournois P2 nous allons créer des groupes de travail entre les promoteurs de P2 que je représente pour synthétiser les expériences de chacun : ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce qu’il faut améliorer en priorité.
C’est collaboratif, constructif et concret, ces actions vont bénéficier aux 9 P2 actuels du circuit : Bruxelles, Bordeaux, Gijon, Valladolid, Dusseldorf, Cancun, Asuncion, Gizeh et le dernier en Scandinavie. (ce dernier qui n’a pas eu lieu cette année)

Quels sont les objectifs à court terme ?
D’abord, remplir les stades plus tôt. À Bruxelles, on est complet dès le mardi. Pour ça, il faut attirer les gens au-delà du padel, miser sur le cadre, les animations, les réseaux sociaux, la politique tarifaire et placer le padel plutôt comme un bonus. On reste lucides sur notre sport et on sait que pour l’instant ce n’est pas encore ça qui attire les foules. Pour appuyer ce propos, au P2 de Bruxelles sur les 75 000 spectateurs accueillis, beaucoup viennent en famille pour se balader et passer du bon temps avant de tomber sur le tournoi de padel et de s’y intéresser.
On va partager ces stratégies avec les autres tournois. Ensuite, il faut améliorer les conditions pour les joueurs sans que cela nuise à l’équilibre économique des promoteurs. Le but, c’est un win-win global pour tout le monde et encourager les promoteurs à continuer d’investir sur ce magnifique circuit.
Et à long terme ?
L’objectif ultime, c’est clair : faire du padel un sport olympique en 2032 à Brisbane. Pour ça, on doit élever les standards partout dans le monde, que ce soit en termes d’organisation, d’images, de fréquentation ou encore de qualité média.
Ce comité, c’est une structure durable pour professionnaliser encore plus notre sport. On a les bons profils autour de la table, et Premier Padel a eu l’intelligence de faire confiance à l’ensemble des acteurs. C’est un tournant historique pour l’écosystème du padel mondial et nous avons la conviction que ce comité peut vraiment pousser notre sport à entrer dans une nouvelle dimension.
Il découvre le padel en 2016 à Nantes et s’attache très rapidement au jeu, montant même jusqu’à la 474e place française. Commentateur sur Padel Mag TV, il arpente les différents tournois du circuit Français ainsi que les tournois internationaux organisés en France !























































































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