La saison 2025 semble suivre un scénario bien connu sur le circuit masculin : Alejandro Galán et Federico Chingotto rivalisent avec les meilleurs… sauf quand ils affrontent les numéros 1 mondiaux, Agustín Tapia et Arturo Coello. À Tarragone, les leaders du classement ont encore une fois fait la différence dans les moments clés pour remporter leur quatrième victoire consécutive face à “Chingalán”, sur le score de 7/6 7/5.

Des finales serrées, un scénario qui se répète

Depuis leur défaite à l’Italy Major en juin, Tapia et Coello ont enchaîné les victoires contre leurs principaux rivaux. Voici le détail des trois dernières confrontations :

  • Bordeaux P2 : 7/6 6/4
  • Málaga P1 : 6/4 7/5
  • Tarragona P1 : 7/6 7/5

À chaque fois, les sets sont disputés, tendus… mais toujours le même dénouement. Tapia et Coello accélèrent dans le money time, comme s’ils appuyaient sur un bouton. Dans cette dernière finale, alors qu’ils étaient menés 5/6 0-15 dans le premier set, ils ont enchaîné un parcial 11 points à 3, dont 8 points gagnants, pour retourner la situation. Une démonstration mentale et tactique.

Quand Tapia décide, tout s’arrête

Il y a cette impression tenace que les adversaires jouent bien… jusqu’à ce que Tapia décide d’en finir. Comme en F1, le duo hispano-argentin gère son effort à 70-80%, puis passe en mode “turbo” à la moindre alerte. Même quand l’un des deux semble moins inspiré, l’autre prend le relais. Et quand les deux jouent à leur meilleur niveau en même temps ? C’est tout simplement injouable.

Un gouffre qui se creuse

Le plus inquiétant pour Galán et Chingotto ? La tendance mentale. Eux aussi affichent un énorme niveau de jeu chaque semaine, mais face à Tapia et Coello, ils échouent systématiquement sur les points importants. Depuis, une seule victoire sur les 12 derniers mois : celle de l’Italy Major.

Classement : le trou est fait

Avec cette nouvelle victoire, Tapia et Coello comptent désormais :

  • Plus de 6 000 points d’avance au ranking
  • Et plus de 1 000 points d’avance à la Race

Ils viennent surtout de décrocher leur 37e titre ensemble, dépassant le total légendaire de Bela et Lima, pour devenir la deuxième paire la plus titrée de l’histoire du padel masculin.

Chingalán : la fin d’une illusion ?

Certains observateurs commencent à le penser : tant que la paire reste inchangée, les chances de conquérir la place de n°1 s’amenuisent. Galán et Chingotto sont devenus une référence, une machine à jouer juste… mais toujours un cran en dessous face à leurs bourreaux. Le mur Tapia / Coello semble chaque jour plus solide, et la domination mentale est bien réelle.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !