Alors que le Premier Padel Argentina P1 approche, la question de l’avenir des tournois Premier Padel dans le pays se pose. Lors d’une interview donnée à Veintediez, Santiago Brito, président de l’Association Padel Argentine (APA), a partagé sa vision sur l’implantation de nouveaux événements en Argentine pour l’année 2026.
— VeinteDiez – PADEL (@VeinteDiez) May 9, 2025
Une expansion envisageable, mais complexe
Pour Santiago Brito, il est indéniable que l’Argentine possède le potentiel pour accueillir plusieurs tournois Premier Padel par an. Cependant, il reste prudent : “Aujourd’hui, je pense que l’Argentine pourrait organiser deux ou trois dates par an, mais il faut faire attention.”
Le principal frein à cette expansion reste la question économique. Les coûts associés à l’organisation de tels événements sont importants. “Chaque pays a sa propre conjoncture. Les chiffres sont différents. Le fee et le prize money sont les mêmes pour tous, mais les coûts ici ne sont pas comparables. Ils sont élevés, c’est pour cela que nous ne faisons qu’un seul tournoi.”
Diviser les tournois, diviser les revenus
Pour Brito, multiplier les tournois présente aussi le risque de diviser les revenus. En particulier, les recettes de sponsoring pourraient être impactées. “Si tu divises en deux ou trois dates, tu divises aussi les revenus de sponsoring. Il y a des grandes marques qui peuvent suivre, d’autres plus petites pour qui c’est plus compliqué.”
L’autre incertitude concerne le public. Si Brito est optimiste sur l’engouement des supporters argentins, il estime que tout dépend aussi du type de stade et de la localisation des événements : “Je pense que les gens peuvent suivre à Buenos aires, mais dans un autre type de stade peut-être pas.”
Les complications autour des tournois P2
Lors de cette interview, le président de l’APA est également revenu sur la question des tournois P2 en Argentine. Pour lui, la situation est encore trop incertaine. “Lors de la conférence de presse, on m’a demandé si on pouvait faire un P2. Ce qui s’est passé à Gijón ou Cancún montre un risque que tu ne veux clairement pas prendre. Organiser un tournoi comme ça en Argentine reviendrait à ne pas dormir pendant des jours.”
Brito pointe ainsi les problèmes logistiques et organisationnels qui ont marqué certains P2 cette saison, laissant entendre que la priorité est d’assurer des événements bien structurés plutôt que de se précipiter.
Prendre le temps pour bien faire
Pour autant, l’idée d’organiser plusieurs tournois Premier Padel par an en Argentine n’est pas abandonnée. “Nous sommes les premiers à vouloir organiser deux ou trois dates, mais nous avançons avec prudence.”
Santiago Brito laisse entendre que les choses pourraient évoluer à moyen terme. Il mise sur une stabilisation des tournois P2 pour envisager sereinement l’organisation de nouveaux événements dans le pays.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !