Ce mercredi soir, le tournoi des Français s’est terminé à l’Arkéa Arena lors de la défaite d’Alix Collombon et Julieta Bidahorria. Le “French day” s’est soldé par quatre matchs perdus pour la délégation française.

Une seule victoire…

Au final, malgré la présence de seize membres en Gironde, la délégation tricolore n’aura remporté qu’un match lors de ce Betclic Bordeaux P2. Ce match, c’est la victoire de Thomas Vanbauce et Maxime Joris face à Dorian De Meyer et Miguel Gonzalez au premier tour des previas…

Maxime et Thomas au P2

Autrement dit, une seule victoire, au premier tour des qualifications, qui plus est face à un Français qui ne devait pas participer à la compétition à la base (et son partenaire pour l’occasion, l’Espagnol Miguel Gonzalez) : le bilan comptable n’aurait pas pu être pire.

Favoris d’aucune rencontre, les joueurs tricolores, bien que poussés par le public bordelais, pouvaient-ils vraiment faire mieux ? Vous allez voir que malgré ce bilan peu flatteur, des motifs de satisfaction subsistent.

Des motifs de satisfaction

En effet, si on analyse les matchs en détail, on voit que plusieurs paires françaises ont montré des choses intéressantes dans ce P2. On pense d’abord à Jessica Ginier et Carla Touly, qui se sont inclinées au tie-break du troisième set face à Sofia Saiz et Marina Lobo, deux joueuses du Top 50 !

Bastien Blanqué et Dylan Guichard ont également réussi à prendre un set à des membres du Top 50, Miguel Lamperti et Juan Cruz Belluati.

Léa Godallier, de retour de congé maternité, et Charlotte Soubrié, qui n’a pas l’habitude des tournois de ce niveau, ont elles remporté une manche face à deux joueuses du Top 70, Sara Pujals et Giorgia Marchetti.

Après avoir concédé un 6/0 dans la première manche, Thomas Leygue et son coéquipier, l’italo-argentin Aris Patiniotis, ont livré une belle bataille dans un deuxième acte perdu au tie-break face à Sanyo Gutiérrez et Maxi Sanchez…

Pour les autres c’est évidemment plus compliqué, avec à chaque fois des défaites en deux sets, parfois expéditives, comme Barsotti / Fernandez face à Aguilar / Manquillo (6/1 6/1 en 44 minutes) ou Moreau / Bergeron face à Geens / Mercadal (6/3 6/2 en 1h07).

Les rendez-vous sont pris

Au final, il y a une raison si seules deux membres de la délégation française, Alix Collombon et Léa Godallier (avant sa pause maternité), font partie du Top 50 depuis plusieurs années. Les autres joueurs progressent et arrivent parfois à accrocher des meilleures paires mais la marche est encore un peu haute pour eux sur le Premier Padel. Des compétitions comme celles-ci sont en tout cas une excellente occasion pour se mesurer à des joueurs qu’ils n’affronteraient pour ainsi dire jamais sur le FIP Tour et pour identifier des axes d’amélioration. On s’en était déjà rendu compte lors des deux années précédentes à Roland-Garros.

Nous verrons dans trois mois si les joueurs de l’Hexagone arrivent à créer quelques surprises lors de la troisième édition du Paris Premier Padel Major. Mais avant cela, nous suivrons ceux qui seront sélectionnés pour représenter la France lors des Championnats d’Europe 2024 à Cagliari, dans un peu plus d’un mois !

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