Il est légitime de se demander pourquoi les joueuses ne suivent pas leurs homologues masculins dans le boycott des tournois P2 sur le circuit professionnel. Vos questions ont été nombreuses. En général, un article apporte de nouvelles informations, mais dans ce cas précis, les faits sont déjà connus et restent inchangés.
Chez les joueurs, les avis sont très divergents sur la question. Les joueuses directement impactées par la nouvelle réglementation expriment leur déception, car il devient encore plus difficile d’accéder aux qualifications, et à plus forte raison, au tableau principal. Mais pour qu’un tel mouvement prenne réellement de l’ampleur, il faut que les meilleures joueuses du monde s’engagent pleinement.
En coulisses, plusieurs joueuses expliquent qu’il est compliqué de s’associer au boycott si aucune dynamique collective ne se met en place. Chez les messieurs, le boycott fonctionne parce qu’une majorité des joueurs sont solidaires. Toutefois, certaines exceptions existent, notamment parmi les joueurs classés aux alentours de la 150e place, qui continuent à participer aux tournois. Ces derniers sont d’ailleurs vivement critiqués par des joueurs comme Pablo Lijó, Gonzalo Rubio ou encore Cristian Gutiérrez, qui dénoncent ceux qui profitent du boycott pour engranger des points, allant jusqu’à parler de « vol » vis-à-vis de leurs camarades.
C’est bien là le nœud du problème chez les dames. Gagner des points pour progresser, obtenir un meilleur classement et être tête de série (ce qui peut garantir un bye ou un tableau plus favorable) est un parcours semé d’embûches. Pour éviter qu’un trop grand nombre de joueuses ne soient pénalisées sur le plan sportif, il faudrait que l’ensemble des joueuses concernées adopte une position commune. Mais cette unité ne s’est pas manifestée.
Du côté des messieurs, certains regrettent cette absence de mobilisation. Ils estiment que la réforme impacte également les joueuses et que, paradoxalement, en cas de succès du boycott, ces dernières pourraient indirectement en bénéficier sans avoir pris part au mouvement. Pire, certaines auraient même continué à soutenir Premier Padel en participant aux épreuves.
Pour certaines joueuses, le problème est ailleurs : elles considèrent que les enjeux masculins sont bien plus importants et que leur voix n’aura jamais le même impact que celle des joueurs du top 10. Il est vrai que les superstars du padel sont avant tout des joueurs masculins, ce qui confère à leur action un poids bien supérieur.
Difficile donc de démêler cette situation. Une chose est sûre : le prochain P2 au Mexique pourrait connaître le même scénario qu’en Espagne, avec un boycott massif des joueurs du top 100, voire d’une partie du top 150. Ce qui ne manquera pas de relancer la polémique sur ces joueurs classés entre la 150e et la 200e place, accusés de profiter du système pour accumuler des points en l’absence des meilleurs.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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