Les numéros 2 mondiaux, Alejandro Galán et Federico Chingotto, ont surclassé Paquito Navarro et Jon Sanz (6/4 6/2) pour s’offrir une place en finale des Championnats du monde par paires. Une victoire nette, maîtrisée de bout en bout, dans un match plié en 1h07 de jeu.

Un premier set parfaitement contrôlé

Dès les premiers échanges, la tête de série n°2 donne le ton : break d’entrée, intensité élevée, et une rigueur totale dans les points clés. Galán impose sa vitesse et sa précision à la volée, pendant que Chingotto est impérial en défense. Paquito et Sanz tentent de s’accrocher, mais se retrouvent constamment sous pression.
6/4 : le premier set est bouclé avec autorité, et l’écart se creuse déjà dans la qualité de jeu.

Un second set à sens unique

L’Espagnol et l’Argentin continuent sur leur lancée et breakent d’entrée dans le second acte. En face, Paquito et Sanz encore marqués physiquement et mentalement par leur quart contre Lebrón / Stupaczuk peinent à rivaliser. La tête de série 5 cède du terrain, tandis que Galán et Chingotto déroulent leur plan de jeu sans fausse note.
Le score final, 6/4 6/2, illustre la supériorité des numéros 2, auteurs d’un match presque parfait : 100 % de réussite sur les balles de break (4/4), 58 % des points remportés, et seulement 6 fautes directes contre 11 pour leurs adversaires.

La finale rêvée : Galán / Chingotto vs Tapia / Coello

Les hommes de Jorge Martinez rejoignent ainsi Tapia et Coello pour une finale au sommet, sans doute la plus attendue de la saison.
Cette affiche entre les deux meilleures paires du monde promet un choc électrique, à la fois pour le titre mondial et pour la course à la place de numéro 1 FIP. En cas de victoire, Galán et Chingotto reviendraient tout près du trône occupé par les Golden Boys.

Chingalan aborde cette finale pleins de confiance après leurs succès à Milan et Newgiza, et une semaine parfaite à Koweït, où ils n’ont toujours pas perdu le moindre set. Une occasion rêvée pour eux d’enchaîner un troisième titre consécutif… et de relancer complètement la fin de saison.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !