À quelques heures de son entrée en lice au Paris Major, Momo González s’est confié à Diario Sport. Pas le plus médiatique des joueurs, mais sans doute l’un des plus appréciés du circuit.

Une popularité surprenante en France

Momo avoue lui-même ne pas trop comprendre pourquoi il est autant applaudi en France :

« Je suis très content de cette répercussion. J’aime être comme je suis et attirer les gens sans forcer. C’est toujours mieux d’être applaudi que sifflé. »

L’Espagnol se dit reconnaissant d’avoir un groupe de fans qui le suivent même à Paris.

Nouveau chapitre avec Wilson

Après quatre ans passés chez Puma, González a rejoint Wilson, une marque qu’il associe immédiatement à deux légendes : Federer et Belasteguín.

« C’est un honneur. Wilson m’a fabriqué une pala parfaitement à ma mesure, ronde et dure, exactement comme je les aime. »

Un partenariat qui reflète la fidélité du joueur, même s’il ironise sur ses changements fréquents de partenaires :

« J’aime les relations longues… même si avec mes compagnons, j’en ai déjà eu plusieurs ces dernières saisons », plaisante-t-il.

Son duo avec Jon Sanz

Des rumeurs évoquaient une possible rupture, mais Momo clarifie :

« Non, rien de tout ça. Si on a manqué des tournois ensemble, c’est à cause de blessures. On fera le bilan en fin de saison. »

Tapia, Galán… et surtout Coello

Question classique mais toujours délicate : qui est le meilleur entre Tapia et Galán ?

« Impossible de trancher, ce sont deux monstres. Je préfère jouer Galán dans la diagonale, mais si vous me demandez qui est le joueur le plus déterminant aujourd’hui, je réponds sans hésiter : Arturo Coello. »

Pour Momo, le numéro 1 mondial fait basculer tout un match et transformerait presque n’importe quel joueur de revers en numéro 1 mondial :

« Avec Coello à ses côtés, Galán, Stupaczuk ou Coki Nieto seraient numéro 1. Peut-être d’autres aussi… Arturo déséquilibre tout, peu importe ce que tu fais. »

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !