Après une saison intense, Léa Godallier, quadruple championne de France, revient sur son année 2024. Entre son retour à la compétition après la naissance de son enfant, des performances encourageantes avec Giorgia Marchetti et une nouvelle médaille nationale, la joueuse française dresse un bilan sincère et ambitieux. Objectifs, temps forts et préparation pour 2025 : découvrez les confidences de Léa Godallier.
Une année 2024 pleine d’émotions, quel bilan en tires-tu ?
Le bilan est positif dans le sens où les résultats obtenus après la naissance de Manoa ont dépassé nos attentes, aussi bien pour moi que pour mon équipe avec Giorgia Marchetti (ITA). L’objectif était de limiter la casse en termes de classement, car je défendais beaucoup de points par rapport à mes résultats de 2023. Même avec mon classement protégé, il était difficile de gagner des points chaque semaine. Après ma blessure aux championnats de France, il y a eu une période plus compliquée où nous gagnions principalement les matchs que nous devions gagner, sans parvenir à hausser notre niveau de jeu au tour suivant. Heureusement, le plaisir et l’alchimie de l’équipe sont revenus sur les derniers tournois.
Les meilleurs moments de cette saison ?
Rome, pour notre premier tournoi ensemble avec Giorgia, où nous sommes allées en 8ème de finale en battant une tête de série, et les championnats de France, gagnés pour la quatrième année consécutive avec Alix Collombon, dans la douleur mais en famille !
Europe et Mondial avec l’équipe de France, quel bilan dresses-tu de ces championnats ?
Les championnats d’Europe ont été bons. Ils auraient pu être très bons si nous avions battu l’Italie pour la médaille d’argent, mais malheureusement nous nous inclinons au point décisif. Le Mondial aura été plus compliqué : nous terminons 7èmes derrière la Hollande, que nous avions battue en phase de poule. C’est un résultat décevant au vu du championnat d’Europe que nous avions vécu, mais cela nous motive encore plus pour la prochaine compétition en portant le maillot des Bleues.
Tu as fait une saison complète avec la même partenaire, l’italienne Giorgia Marchetti, cela change des années précédentes ?
En ce qui concerne le changement de partenaires, il n’y a vraiment que l’année dernière où cela a été compliqué. Les années précédentes, j’ai quasiment joué l’année entière avec la même partenaire (Laura Clergue (FRA), Teresa Navarro (ESP) et Ariadna Cañellas (ESP)). Cela fait du bien de retrouver une relation solide, sur le terrain comme en dehors. C’est vraiment important pour moi de bien m’entendre avec ma partenaire. Notre carrière nous oblige à passer des semaines loin de la maison, durant lesquelles nous passons 24h/24 avec la même personne.
Quels sont tes objectifs 2025 ?
Pour 2025, le but sera de retrouver un classement entre la 30ème et la 40ème place mondiale, de battre des têtes de série, d’aller le plus loin possible dans les tableaux principaux et enfin de conquérir un cinquième titre de championne de France !
Que vas-tu faire pendant les vacances ?
Il me reste une semaine sur Toulouse pendant laquelle je vais m’entraîner normalement. Ensuite, nous partons en famille 3 semaines à Tahiti. La 1ère semaine sera une pause complète, la 2ème semaine marquera une reprise du physique, et la 3ème semaine sera consacrée à une reprise du padel avec une dominante physique. Puis retour en France pour suivre la pré-saison.
Un dernier mot ?
Māuruuru / Merci à tous mes partenaires et supporters qui m’ont soutenue tout au long de l’année, une saison riche en émotions, mais le meilleur est à venir !
























































































Les trois formats de scoring reconnus par la Fédération Internationale de Padel
PadelShot annonce l’ouverture de quatre nouveaux clubs début 2026 et lance une campagne de recrutement nationale
LIVE 19-21 Décembre : les P1000 à suivre en direct
Quand le coaching change tout : les coulisses de l’exploit de deux Français de 15 ans
Playtomic fait de la France une priorité et s’appuie sur Casa Padel
Salazar : “je n’ai pas encore de partenaire pour 2026”
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
P1000 Messieurs : Clermont Padel Club confirme avec une deuxième édition en janvier 2026
Ligues, franchises, nations : comment le padel s’organise autour du format par équipes
Premier Padel 2026 : l’Europe concentre plus de la moitié des tournois
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Premier Padel et la FIP dévoilent le calendrier 2026 et lancent un nouveau système de points
Et si le cadeau de Noël le plus original était… un coach Premier Padel rien que pour vous ?
Padel : un sport passionnant, mais pas sans risques
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Star Point System : ce que l’on sait désormais du nouveau format de score reconnu par la FIP
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026