La demi-finale du Milan P1 entre Lebrón / Stupa et Coello / Tapia a failli tourner au drame. À 3/2 dans le premier set, Agustín Tapia exécute un smash violent… qui vient percuter le pommette de Juan Lebrón. Touché et frustré, l’Espagnol laisse éclater sa colère sur le court.

Un geste d’humeur qui fait polémique

Sous le coup de la douleur et de la tension du match, Lebrón frappe la grille à deux reprises avec sa pala, pendant que Tapia s’excuse immédiatement. Le public retient son souffle. L’arbitre intervient et adresse un premier “warning” à Lebrón pour comportement antisportif.

Mais la situation dégénère. Le joueur andalou, encore agacé, proteste vivement contre la décision. Le ton monte, et l’arbitre lui inflige un deuxième avertissement. Pendant ce temps, Tapia, Coello et Stupa observent la scène, médusés.

Le geste de trop

Toujours en discussion avec l’arbitre, Lebrón perd à nouveau son calme et touche le bras de l’arbitre à trois reprises pour appuyer ses propos. Un geste que l’officiel aurait pu interpréter comme une agression physique. L’arbitre lui rappelle alors que “le troisième avertissement entraîne une expulsion”.

Heureusement pour le joueur, le calme revient peu à peu et le match reprend. Mais Lebrón est passé à un souffle de la disqualification un épisode qui aurait pu avoir des conséquences énormes dans cette demi-finale électrique.

Des réactions glaciales sur le banc

Sur le banc adverse, Tapia, encore abasourdi, confie à son coach Pratto :

“Il frappe l’arbitre et il ne se passe rien… Il joue encore.”

Coello, lui, résume la frustration générale d’une phrase lourde de sens :

“Tout est permis dans cette vie. On a le sport qu’on mérite.”

Un incident qui risque de faire couler encore beaucoup d’encre, et qui relance le débat sur les limites émotionnelles de Juan Lebrón, souvent pointé du doigt pour ses débordements sur le court.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !