Le padel est un sport relativement nouveau en comparaison des autres sports de raquette qui lui ressemblent le plus, à savoir le tennis et le squash.
En France, depuis 2014 et son incorporation à la Fédération Française de Tennis, son expansion n’a cessé de croître et de plus en plus de compétitions ont lieu.
Le président de la Fédération Française de Tennis a comme objectif « 1000 courts de padel » à la fin de son mandat qui s’achève en 2020. Le padel a même l’ambition de devenir olympique en 2024.
La performance sportive au padel est conditionnée par différents déterminants : qualités physiques et physiologiques, habiletés sportives spécifiques et stratégies compétitives. La padel, comme le tennis et le squash, se caractérise par des démarrages rapides, des freinages, de nombreux changements d’appuis, des frappes répétées, où interviennent de nombreux groupes musculaires, allant d’intensités sous-maximales à des périodes d’activité modérée ou faible.
Or, les études concernant ce sport sont très peu nombreuses, encore plus dans notre pays. C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire un mémoire, pour déterminer, en m’appuyant sur une analyse précise de la tâche, les exigences physiques, c’est-à-dire les distances parcourues et les vitesses de déplacement, ainsi que les exigences physiologiques nécessaires au padel, c’est-à-dire la fréquence cardiaque moyenne, le taux de lactate dans le sang et l’évaluation de la perception de l’effort. Cela nous permettra de suggérer les orientations d’entraînement et d’évaluation qui semblent les mieux adaptées à la préparation du joueur de padel des années futures.
Matthieu Lebourgeois est Kinésithérapeute du sport et préparateur physique. Il S’occupe de joueurs de padel amateur de la rééducation à la réathlétisation et pratique le padel régulièrement en loisir le padel. Matthieu a bien l’intention de se tester en compétition et montrer le talent !