En 2007 la DTN recense 130 joueurs professionnels. Chez les hommes, 80 joueurs dont 14 sont dans le top 100 et 42 sont dans le top 500 au 1er mars 2008. Chez les femmes, 50 joueuses dont 10 dans le top 100 et 27 dans le top 500. Sur ces 130 joueurs et joueuses professionnels seulement 70 arriveraient à vivre du tennis, le reste devant allier leur passion avec une vie étudiante notamment.
Le réservoir des joueuses françaises a bien diminué depuis 2009. 2009 est une année symbolique pour le tennis féminin français puisque c’est celle de la retraite d’Amélie Mauresmo, dernière figure de la « génération 1979 » et dernière Française numéro 1 mondial. Entre 2009 et 2015 une diminution constante du nombre de joueuses françaises dans le top 100 est constatée. D’ailleurs, à la fin de la saison 2015 il n’y avait plus que trois joueuses françaises dans le top 100 mondial (voir annexe 4) alors qu’en 2000, elles étaient quatre dans le top 20. Amélie Mauresmo, Mary Pierce ou encore Marion Bartoli sont parvenues à s’imposer en Grand Chelem et ont fini une saison entre la 2e et 9e place mondiale. Le problème c’est que cela a masqué la réalité de l’arrière-garde féminine. En effet, aujourd’hui la meilleure Française, Kristina Mladenovic, est n°30 mondiale et son meilleur résultat en grand chelem est seulement un quart de finale à l’US Open 2015. Aucune ne figure dans le top 10 mondial du classement WTA.
Diplômé d’un Master management du sport et passionné de tennis, j’ai réalisé une étude sur le développement du tennis féminin. Pratiquant de ce sport depuis vingt ans et aujourd’hui dirigeant de mon club (TC Morlaàs dans les Pyrénées-Atlantiques), je suis toujours à l’affût de nouvelles idées visant à améliorer l’environnement de pratique des adhérents. Je suis donc ravi de pouvoir partager ce travail.