Le fantasque Argentin, Gonza Alfonso traverse une période de turbulences depuis son passage de l’A1 Padel au circuit Premier Padel. Dans une interview donnée à VeinteDiez, le joueur argentin s’est livré sans filtre sur les critiques, la pression mentale, et sa nouvelle réalité sur le circuit professionnel.
Un changement de circuit risqué
Gonza Alfonso, aux côtés de Tolito Aguirre, formait la célèbre paire “Los Mágicos”, dominante sur l’A1 Padel. Pourtant, les deux joueurs ont décidé de quitter leur statut de n°1 du circuit pour se mesurer aux meilleurs mondiaux sur Premier Padel.
Une décision courageuse mais risquée, qui a rapidement suscité des réactions. Si leur entrée sur le circuit a été facilitée par le boycott de la PPA sur les étapes de Gijón et Cancún, leur accession directe au tableau principal a provoqué une vague de critiques, aussi bien de la part de fans que d’autres joueurs.
Pression mentale et harcèlement en ligne
Très exposé médiatiquement, Gonza Alfonso a dû faire face à une hostilité constante lors de ses premiers tournois sur Premier Padel à cause de sa participation aux P2 de Gijón et Cancún où avec Tolito ils ont remporté des points précieux pour leur montée en classement.
“C’était dur de voir autant de gens souhaiter qu’on échoue. Je ne pouvais même plus aller sur les réseaux sociaux.”
Chaque défaite entraînait un flot de commentaires négatifs. Le joueur argentin explique avoir dû travailler mentalement pour supporter cette pression extérieure, alors même qu’il vivait une transition sportive et personnelle complexe.
Pourquoi quitter A1 Padel ?
Contrairement à ce que certains ont pensé, le départ d’A1 ne s’est pas fait uniquement pour des raisons sportives. Gonza révèle l’envers du décor :
“Il y avait des problèmes de paiements, des promesses non tenues, et même une certaine forme de maltraitance dans les conditions proposées. On a envoyé une lettre au circuit, mais ils n’y ont jamais répondu.”
Il confirme aujourd’hui qu’il ne regrette pas ce choix, malgré les sacrifices et le choix risqué de repartir à zéro sur un nouveau circuit.
S’adapter à un nouveau jeu
Sportivement, le passage au Premier Padel a été rude. Le style de jeu est différent, plus neutre, plus structuré, et demande une prise de décision plus fine. Tandis que leur jeu, avec Tolito, était lui basé sur l‘incertitude permanente, la folie et la créativité. Un avantage devenu un handicap, obligeant les deux hommes à s’adapter à la réalité d’un circuit plus exigeant en terme de niveau de jeu.

Des résultats décevants… et une rupture
L’Argentin évoque également individualisme du circuit Premier Padel, où il est difficile de construire un projet stable si l’on n’est pas dans le top mondial. Sur le plan sportif, la chute a été brutale. De finalistes réguliers en A1, “Los Mágicos” ont peiné à passer les huitièmes sur Premier. Cette spirale a affecté Gonza psychologiquement :
“J’ai arrêté de croire en mon jeu. Je sentais que je ne pouvais battre personne. Avec Leo, on n’avait plus la même implication. On avait cessé d’y croire.”
Et maintenant ? Nouvelle équipe, nouvel objectif
Malgré toutes ces épreuves, Gonza Alfonso ne baisse pas les bras. Il a récemment bousculé les numéros 1 à Bordeaux aux côtés de Sanyo, et prépare les prochains tournois avec ambition. Il jouera :
- Le Premier Padel de Málaga aux côtés de l’expérimenté Aris Patiniotis
- Potentiellement un FIP Gold avec Edu Alonso, dans l’espoir de remonter au classement
“Je veux revenir à l’essentiel : me remettre à sourire, à prendre du plaisir.”
Du cœur, du talent et l’envie de rebondir
Gonza Alfonso reste l’un des joueurs les plus spectaculaires du padel mondial. Son parcours illustre la difficulté de repartir de zéro après avoir dominé un circuit secondaire. Mais aussi la résilience d’un joueur qui, malgré les critiques et les échecs, garde le cap et continue à croire à son projet.
Il découvre le padel en 2016 à Nantes et s’attache très rapidement au jeu, montant même jusqu’à la 474e place française. Commentateur sur Padel Mag TV, il arpente les différents tournois du circuit Français ainsi que les tournois internationaux organisés en France !























































































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