Actuellement 95ᵉ joueur français, Alexandre Leruste est revenu sur son parcours de joueur et sur quelques anecdotes croustillantes au micro d’Alice de Caunes lors du Cupra Padel Point Tour au Club Ultra Cap Esterel.
Le quart de finale des Championnats de France en 2020
Mon meilleur souvenir est sans aucun doute le quart de finale des championnats de France il y a trois ans. C’était une belle expérience avec mon ami Matthieu Armagnac.
Et puis, j’ai eu la chance de participer au Championnat d’Europe avec Monaco. C’était une expérience incroyable, nous étions dans une bulle avec les joueurs professionnels espagnols. C’était top.
Du Lopes, du Lapouge avec de l’Armagnac
Étant joueur de gauche, je privilégierais un joueur de droite, plutôt gaucher.
Aujourd’hui, je dirais le sens du jeu et la grinta de Justin Lopes, mais il n’est pas gaucher.
L’œil de dingue et la force de Matthieu Armagnac.
Un Mathieu Lapouge dans ses plus belles heures.
Des différences d’organisations entre tournois trop importantes
Ce qui est compliqué aujourd’hui quand on aime la compétition et que l’on voyage un peu partout, c’est qu’il y a des différences d’organisations entre tournois.
L’autre élément négatif : les matchs de classement qui se jouent en neuf jeux. Je pense que les matchs de classement sont importants et qu’ils devraient se jouer sur des formats plus classiques. C’est un petit point négatif pour moi.
Après 5 minutes de conseil, on voit les gens s’émerveiller
Ce que j’aime le plus dans le padel, c’est cet esprit convivial, sympa et ludique. On progresse très vite. Il suffit de cinq minutes de conseil avec n’importe qui pour comprendre. C’est aussi mon métier et je ne me lasserai jamais de ça.
L’histoire de la bière et du caleçon, vous connaissez ?
J’ai une routine d’après match : si j’ai gagné, je prends cinq minutes pour me vider la tête, et ensuite, c’est la petite bière d’après match.
J’ai d’autres petites habitudes. Par exemple, j’ai des caleçons que j’emmène toujours avec moi sur les tournois. Je ne sais pas pourquoi, mais avec ces caleçons, je me sens bien et j’ai de bons souvenirs.
Je me suis en revanche calmé sur la piste. J’ai déjà cassé des raquettes. L’important, c’est d’être capable de revenir vite après s’être énervé.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.