Alexandre Dizy, qui en deux ans a intégré le top 100, revient sur ses premiers pas dans le padel, son début de saison qu’il qualifie de “mitigé” et nous partage ses défis et ses objectifs.

Son histoire avec le padel

“La raison pour laquelle j’ai commencé le padel, en fait, c’est parce que j’en avais un peu assez du tennis, un sport que j’avais commencé à l’âge de 4 ans. Un de mes amis du football m’a proposé il y a environ deux ans et demi d’essayer le padel. Je ne connaissais pas du tout ce sport, je n’en avais même jamais entendu parler, mais j’ai immédiatement adoré.

Au début, je jouais plutôt en loisir avec mes amis du football, on participait à de petits tournois. J’ai commencé à m’investir sérieusement dans le padel il y a environ deux ans. Aujourd’hui, je suis classé numéro 89, mais en commençant le padel, je ne m’étais jamais imaginé que je pourrais intégrer le top 100 en deux ans !

Mon point fort, c’est l’attaque. Jouant à gauche, je suis naturellement plus attaquant. En revanche, ma défense est un peu plus faible. Un autre de mes points forts, je pense que c’est ma capacité à contrer, en particulier quand je monte à la volée pour neutraliser les viboras.”

Son début de saison

“Mon début de saison est assez mitigé, principalement parce que je n’ai pas vraiment de partenaire attitré. À Vichy, il n’y a pas beaucoup de joueurs de mon niveau à proximité, je suis souvent obligé de me rendre à Clermont ou à Lyon pour trouver des partenaires. Cela rend les choses un peu plus compliquées. Par exemple, en janvier, j’ai participé à un tournoi à Lyon, une région où le niveau est très élevé, et nous avons été éliminés dès les 16es de finale. C’est d’autant plus difficile que je n’ai pas l’occasion de m’entraîner régulièrement, il faut que je fasse 50 minutes de route si je veux m’entraîner avec des personnes qui sont à peu près de mon niveau. Les matchs eux-mêmes deviennent mes séances d’entraînement, ce qui n’est pas l’idéal pour se préparer aux tournois.

Cependant, il y a eu des moments surprenants, comme avec Raphaël Rubio à Carcassonne. Nous avons gagné un P1000 alors que je n’avais pas touché une raquette depuis plus de deux semaines. Il m’a informé à la dernière minute de l’opportunité, et nous sommes partis à l’aventure. Finalement, parfois, c’est dans les circonstances improvisées que l’on réussit le mieux.”

Pas de partenaire fixe

“Pour le moment, je n’ai pas de partenaire fixe. Je joue souvent avec des gars de Clermont, notamment avec Raphaël Rubio. Nous avons fait pas mal de tournois ensemble et nous allons probablement continuer encore un peu. Il y a aussi Thomas Lachave qui s’y remet, il est également près du top 100. Thomas Rey est une autre option, mais comme il joue aussi à gauche, c’est un peu plus compliqué. Nous avons fait un P1000 ensemble à Lesigny et avons perdu en finale. Il était passé à droite, et nous avions tout de même réalisé un bon tournoi.”

Thomas Rey et Alexandre Dizy

Rester dans le top 100

“Je n’ai encore jamais participé à un P1500 ou un P2000, mais je pense essayer. Le problème actuellement c’est qu’il n’y a pas beaucoup de P1000 dans ma région, et je ne suis plus tout jeune, je vais bientôt avoir 38 ans. Bien sûr, il y a des joueurs plus âgés que moi, mais j’ai découvert le padel assez tard et je trouve cela dommage.

Pour cette saison, mon objectif sera donc de rester dans le top 100. Si j’y parviens, je serai content. Conserver mon classement serait un bel accomplissement, car les tournois deviennent de plus en plus difficiles je trouve.”

Dorian Massy

Nouvel adepte du padel, je suis fasciné par ce sport dynamique qui allie stratégie et agilité. Je trouve dans le padel une nouvelle passion à explorer et à partager avec vous sur Padel Magazine.