Robin Haziza et Jérémy Scatena sont les champions de France de padel 2015. Ils font un point sur leur parcours et leur avenir dans le padel.
Padel Magazine (PM) – Cette coupe est particulière pour vous ?
Robin Haziza (RH) – Cette coupe est très particulière. On a un peu retrouvé les sensations des championnats de France de padel précédents avec nos pseudos titres. On est les premiers champions de France de padel de l’ère FFT et ça peut que nous rendre fier.
Jérémy Scatena (JS) – Clairement, c’est le premier vrai titre qui ne souffre d’aucune ambigüité. C’est juste extraordinaire d’être les premiers.
PM – Pour vous déloger, ça va être compliqué… Surtout que vous partez vous entraîner en Espagne ?
RS – On est les numéros 1, mais il va falloir continuer à bosser. Il y a derrière nous des paires qui poussent à commencer par Laurent Boulade et Jérôme Ferrandez. On l’a bien vu lors de ces championnats de France de padel 2015. On va donc poursuivre nos entraînements.
JS – Mon avenir est en Espagne : 6 mois à Barcelone pour progresser et pour revenir encore plus fort. Je suis vraiment très motivé.
RS – J’annonce pour Padel Magazine et mon partenaire que je vais me donner plus de temps pour venir m’entraîner en Espagne avec Jérémy. Cette victoire m’a donné une motivation supplémentaire pour aller encore plus loin. On va essayer de s’organiser avec mon Club (Real Padel Club).
PM – De très bonnes paires n’étaient pas présentes…
JS – Oui, effectivement il ne faut pas oublier Jérémy Ritz, les Fouquet (Patrick et Kevin) qui auraient largement pu faire partie des phases finales. Mais nous le savons la ligue Côte d’Azur est la plus compétitive, et il n’y avait qu’une place à prendre pour cette ligue. C’est vraiment dommage pour eux. Mais il fallait un règlement pour tout le monde pour chaque ligue. On espère que l’année prochaine, ils pourront participer à ces phases finales des championnats de France.
PM – C’était plus compliqué de gagner dans votre propre ligue ?
RH – … Bonne question, mais en général c’est plus compliqué de gagner en phases finales que lors des phases qualificatives. La tension des phases finales est différente de celle des phases qualificatives, le bras peut trembler, paniquer un peu.
JS – Et puis, le jeu est d’être premier de sa ligue, c’est comme ça, même si des paires de notre ligue aurait pu aller en demi ou en finale.
PM – Lors de votre parcours lors des championnats de France, vous semblez être vraiment au-dessus ?
RH – Notre finale a vraiment été compliqué par l’enjeu et la qualité du jeu adverse. Mais nous avons fait un match parfait. C’était clairement notre meilleur match du tournoi et il est bien tombé. Rappelons également que nous sommes tombés dans la poule de la mort avec notamment la paire du Midi-Pyrénées (Alexis Salles et Cédric Carité).
PM – Rdv aux championnats d’Europe ?
JS et RH – Ooh OUI !!!
Interviewé par Franck Binisti
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.