À un peu plus de deux mois des Championnats d’Europe de padel (21 au 25 octobre à La Línea de la Concepción, en Espagne), le sélectionneur de l’équipe de France dames, Robin Haziza, dresse un premier état des lieux. Absence de stage cette année, noyau dur de joueuses, dynamique nouvelle sur le circuit international… l’ancien champion de France détaille ses choix et ses attentes avant de dévoiler la composition de la Team France, à priori en septembre prochain.
“Un noyau dur au-dessus du lot”
Avant d’entrer dans le vif du sujet, une question directe : pourquoi le stage de l’équipe de France dames n’a-t-il pas eu lieu ?
Il n’y aura effectivement pas de stage femmes cette année, et ce pour plusieurs raisons, en accord total avec la FFT, notamment avec Alexia Dechaume-Balleret, ainsi qu’avec les filles qui sont les principales intéressées.
La première, et principale raison, c’est que nous souhaitions, avec Alexia, avoir les meilleures joueuses présentes. Or, les contraintes de calendrier de chacune ne nous ont pas permis d’organiser un stage dans un timing intéressant pour nous.
Normal ou pas normal, chacun peut avoir son opinion. Ce que je peux dire, c’est que la densité et la concurrence chez les filles ne sont pas, à ce jour, aussi importantes que chez les garçons. Il me semble donc logique que Pablo convoque des joueurs, vu le volume et le niveau très serré entre eux.
De notre côté, nous avons identifié 9 à 10 joueuses sélectionnables et je les connais toutes déjà très bien. Certes, les jeunes commencent à bien évoluer, mais il y a un noyau dur de 9/10 joueuses qui, pour moi, sont au-dessus du lot et peuvent prétendre à une sélection.
Enfin, la décision de ne pas organiser ce stage a été commune avec Alexia et les joueuses concernées. Un suivi des résultats de chacune a été mis en place, et j’ai pu voir énormément de matchs ces derniers mois.
Revenons à l’équipe de France. As-tu aujourd’hui une idée plus précise des joueuses qui composeront la Team France ?
Dix joueuses sont susceptibles d’être appelées. On les connaît toutes, il n’est pas nécessaire de faire ici une pré-liste.
Y a-t-il, selon toi, des piliers déjà évidents dans cette sélection ?
Oui, et ce sont un peu les mêmes que les années précédentes. Alix et Léa sont les locomotives. Carla a aussi un projet fort à l’international. Les autres sont très importantes sur la piste, mais aussi en dehors.
Quelles sont celles qui sont encore en lice pour décrocher une place ?
Pas besoin de faire une liste. On connaît les filles qui jouent beaucoup et qui se donnent les moyens.
Le stage aurait-il pu être un élément décisif pour t’aider à faire un choix définitif concernant la sélection ?
Non, sinon nous l’aurions imposé aux filles. Nous avons privilégié les résultats et le circuit, afin que toutes puissent défendre leurs projets au maximum. Il y a énormément de tournois, j’ai vu beaucoup de matchs. Les Françaises jouent ensemble, mais testent aussi des partenariats avec des étrangères, ce qui est très positif.
La team France sur “une très belle dynamique”
Par rapport à la dernière épopée française, cette équipe te paraît-elle plus forte ?
Avec plusieurs joueuses engagées régulièrement sur le FIP Tour, le retour en forme de Jessica Ginier, une Carla Touly très compétitrice et d’autres qui participent à de nombreux tournois internationaux, il y a, c’est certain, une très belle dynamique.
D’autres joueuses, en dehors du noyau actuel, commencent également à se donner les moyens. Elles seront bientôt sélectionnables si elles restent constantes et continuent à jouer beaucoup, malgré les difficultés financières que cela peut représenter.
Le vrai changement, c’est que les filles n’attendent plus que leurs partenaires « officielles » soient disponibles pour jouer. Aujourd’hui, elles n’hésitent pas à solliciter d’autres Françaises, voire des étrangères. Que Jessica Ginier aille jouer avec une Italienne, c’est un signe fort de motivation pour être prête avec l’équipe de France. Il y a un an, on ne voyait pas cela. Et Jessica n’est pas la seule à avoir franchi ce cap. On espère donc retrouver nos filles à 100 % pour une belle campagne, car nous avons les moyens de bien faire, individuellement et surtout collectivement.
Une 2e place : “Bien-sûr, mais…”
Pour ces Championnats d’Europe, la France visera-t-elle à retrouver une deuxième place ?
Bien sûr, mais le tirage au sort aura un rôle important à jouer. Le format est différent : un Final 8, c’est nouveau. Nous avons terminé troisièmes au dernier championnat d’Europe, devant le Portugal et derrière l’Italie, qui sont nos principales rivales. Mais il ne faut pas oublier les Belges et les Hollandaises, qui progressent vite. Un podium serait un excellent résultat, et plus la marche sera haute, mieux nous nous porterons.
Qu’est-ce qui peut faire pencher la balance dans ta décision finale ?
Pas besoin d’envoyer un message public, je les ai régulièrement au téléphone. Nous échangeons souvent et je leur demande d’être le plus investies possible, de jouer un maximum en fonction de leurs contraintes professionnelles, économiques ou familiales. Elles sont évidemment réceptives, car c’est, à mon sens, l’année où les Françaises ont le plus joué sur le circuit FIP, aidées par un calendrier dense et de nombreux tournois organisés en France, ce qui facilite grandement les choses.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.























































































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