Invitées par wild card, Jessica Ginier (154) et l’Italienne Chiara Pappacena (106) n’ont pas réussi à déjouer les pronostics ce mardi. Opposées à la Portugaise Ana Catarina Nogueira (37) et à l’Espagnole Melania Merino (52), elles s’inclinent logiquement 6/1 6/0 au premier tour du Paris Major.

Un premier set accroché mais sans concrétisation

Avec un vent qui compliquait les échanges, les deux joueuses rentrent bien dans la partie. Très présentes sur les retours, elles réussissent à gêner leurs adversaires et à se projeter vite au filet. À 1/1, elles se procurent même des balles de break… mais ne les convertissent pas. Et comme souvent à ce niveau, ça se paye cash : derrière, Nogueira et Merino prennent le dessus.

Ginier, très solide dans sa diagonale, arrive à faire mal par séquences, mais la Portugaise et l’Espagnole remportent systématiquement les longs rallyes et surtout les points importants. Résultat : un 6/1 sévère au tableau, alors que le set était beaucoup plus disputé que ce que le score raconte.

La marche était trop haute

Dans la deuxième manche, l’écart se creuse vite. Nogueira et Merino haussent le ton, pendant que Ginier et Pappacena commettent plus de fautes directes (13 contre seulement 2 pour leurs adversaires). Malgré quelques bons passages, l’expérience et le réalisme étaient clairement du côté de leurs rivales, qui déroulent pour conclure : 6/1 6/0.

Une expérience à retenir

Le score est dur, mais Ginier et Pappacena ont montré de belles choses, surtout dans le premier set. Ce qui a manqué ? Du rythme, de l’expérience face à ce type de paire, et un peu plus de réalisme dans les moments chauds. Trois balles de break non converties, ça ne pardonne pas à ce niveau.

Les deux joueuses ressortent malgré tout avec de l’expérience. On reverra rapidement Chiara Pappacena sur le circuit FIP, et pour Jessica Ginier, ce match au Paris Major restera comme une expérience en plus face à une paire du top mondial.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !