Nicolas Rouanet est entré dans le Top 20 français en seulement un an, passant de la 1500e place à la 16e. Aujourd’hui, il est le 13e joueur français.
Pourtant, malgré de très bons résultats en 2023, il n’a pas été sélectionné dans la liste des joueurs retenus pour le stage en équipe de France. Décision injuste ou compréhensible ? Nicolas Rouanet revient au micro de Padel Magazine sur la décision de Pablo Ayma et Ben Tison et nous donne son avis.
Sa non-sélection en équipe de France
Évidemment que ça a fait débat et qu’on m’a beaucoup de fois posé la question depuis que la liste est sortie… Pour être sincère, je pense qu’il y a deux manières de voir les choses.
La première, c’est que j’arrive du Top100, avec mon partenaire Norman Sanchez (12e), on a fait la plus grosse progression de l’année et que, dans la liste des 19 sélectionnés, il y en a forcément des moins bien classés, avec de moins bons résultats. C’est décevant et on peut se dire que l’on n’a pas été récompensés.
Après, la deuxième façon de voir les choses, c’est que, pour moi personnellement, rien ne presse. Avant la liste des 16 retenus, il y en a eu une de 19 où je n’y étais pas. Ma réaction n’a pas été de dire que ce n’était pas juste, je ne l’ai pas mal pris.
Je sais que je suis nouveau dans le padel alors je vais prendre mon temps. Je vais m’investir à fond. Déjà, depuis septembre, je m’entraîne tous les jours, je fais beaucoup de tournois.
Ce que je peux dire en tout cas : si un jour on m’appelle, je répondrai présent.
Un projet à développer pour l’avenir
Je n’ai pas eu Benjamin Tison ou Pablo Ayma en direct, c’est passé par Jean-Thomas Peyrou, mon entraîneur. La raison que Ben Tison a donné à JT, et que je comprends totalement, c’est que j’étais encore trop neuf dans le padel et qu’il voulait me donner plus de temps.
Ce que ça veut dire, c’est d’une part, ma progression personnelle et de structurer un projet. Pour l’instant, en termes de FIP, je n’en ai pas encore beaucoup fait car je suis en pleine recherche de sponsors, notamment pour pouvoir récolter des fonds et pouvoir voyager.
J’ai connu un progression très rapide et aujourd’hui, je ne pourrais pas faire mieux que 11e. C’est sûr qu’aujourd’hui, les choses vont se faire à l’internationale et c’est mon objectif. Mais pour l’instant, je suis encore limité.
Un projet à l’international en préparation
Mon projet à l’international devrait démarrer dès cet été, mais probablement pas aux côtés de Norman Sanchez, qui ne peut pas avoir le même projet que moi. D’une part, parce qu’il est plus âgé, mais aussi parce qu’il a deux enfants.
Pour l’instant, je ne peux pas dire avec qui ça se fera car les paires sont déjà faites en France. Toutefois, dès cet été, j’arrête de travailler dans le club de tennis où j’étais encore. Je vais me concentrer 100% au padel, avoir du temps, être plus flexible et surtout, essayer de voyager.
Les difficultés de trouver un partenaire
Aujourd’hui, c’est difficile de trouver un partenaire, à gauche. Beaucoup ont déjà des projets avec d’autres… je pense à Thomas Vanbauce et Maxime Joris, Pierre Vincent et Arthur Hugounenq…
Après, je sais que Phil Raichman, du fait de l’association entre Thomas et Maxime, se retrouve un peu seul. Man Vives et Jérôme Inzerillo, je sais qu’ils font des tournois séparément, je ne sais pas trop où ils en sont.
En tout cas, moi, je vais les contacter, leur dire que s’ils m’appellent, je serai là, même s’il faut vouloir jouer avec moi car, je n’ai pas beaucoup de points à l’international.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.