Agustín Tapia et Arturo Coello continuent d’écrire l’histoire à vitesse grand V. Vainqueurs du Tarragona Premier Padel P1, les Golden Boys ont décroché leur 37e titre ensemble, devenant ainsi la deuxième paire la plus titrée de tous les temps, juste derrière la légendaire association Belasteguín/Díaz (115 titres).

Ce succès arrive au meilleur moment : juste avant la trêve estivale, le duo a encore frappé fort face à ses rivaux directs Chingotto/Galán, portant son bilan à 15 victoires contre 6 défaites dans leurs confrontations directes. Une domination nette qui conforte leur rang de n°1 mondial.

Le regard de Seba Nerone sur le “Mozart de Catamarca”

Présent sur le streaming de VeinteDiez, la légende argentine Seba Nerone n’a pas caché son admiration pour le style unique de Tapia.

« À mon avis, Agustín joue parfois de manière anarchique. Il sème le doute chez ses adversaires, qui ne savent pas s’il va envoyer un coup puissant au corps ou une petite balle amortie », analyse Nerone.

L’ex-joueur explique que le secret de Tapia réside dans sa capacité à devenir illisible :

« Il investit dans des schémas qui rendent ses coups encore plus imprévisibles. Et quand il le souhaite, il revient à des patterns qu’il sait efficaces. C’est une qualité que seuls les joueurs très polyvalents possèdent. »

Le smash impossible devenu arme fatale

Nerone a également salué un geste spectaculaire aperçu à Tarragone : le smash à contre-paroi de Tapia, véritable ovni technique.

« C’est à la fois du talent et de la créativité. Ce coup a commencé comme une blague, mais il l’a répété encore et encore jusqu’à le maîtriser parfaitement. Maintenant, il l’a intégré à son arsenal », souligne le “Lobito”.

À ce rythme, Tapia et Coello ne se contentent pas d’aligner les trophées : ils redéfinissent les codes du padel moderne, avec un mélange de puissance, créativité et imprévisibilité qui laisse leurs adversaires sans réponse.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !