Maxime Forcin est l’homme à tout faire du PadelShot Caen. Directeur sportif et entraîneur au club, il possède la double-casquette. De plus, il fait partie des meilleurs joueurs français, pointant à la 20e place du classement.

Lors du P2000 PadelShot Caen, Maxime Forcin a répondu à quelques questions de Vincent Gallié pour Padel Mag TV, expliquant l’évolution du padel en Normandie, son association avec Dorian de Meyer et ses projets cette saison !

Son ressenti sur le stage avec l’Équipe de France

Ça s’est très bien passé. Ils ont changé un peu le format, j’ai eu la chance d’y être aussi l’année dernière et on ne faisait que des matchs. Là, il y a eu des entraînements tous les matins, et les matchs l’après-midi. Ça a soudé le groupe. L’ambiance était top, il n’y a pas eu un seul accrochage.

De belles promesses avec Dorian de Meyer

On est invaincu en France mais pas à l’international. On s’est inclinés au FIP Rise en Égypte face à Maxime Moreau et Johann Bergeron. Pour l’instant on a gagné un P1000 à La Rochelle et un P1500 au TSB Jarville, la marche suivante c’est P2000. Maintenant c’est plus facile à dire qu’à faire.

L’ADN de PadelShot

L’objectif, c’est de développer plusieurs clubs à travers toute la France et créer une belle génération de jeunes avec la PadelShot Academy. Dans le club, j’ai entre 20 et 25 enfants âgés de 5 à 12 ans. On part de zéro, le but c’est de créer un super groupe et de les fidéliser pour qu’ils deviennent de très bons joueurs.

Joueur mais aussi éducateur

Pour les enfants que j’entraîne le padel c’est leur tout premier sport, donc l’objectif c’est de les sensibiliser le plus tôt possible avec les vitres, que ce soit dans leur ADN. On veut se rapprocher du niveau en Espagne le plus tôt possible.

L’évolution du padel en Normandie

L’engouement est énorme. C’est surtout le niveau moyen qui augmente considérablement. Tout le monde commence à s’entraîner sérieusement. Quand le padel a commencé en Normandie, il n’y avait ni entraîneur ni entraînements. Le fait que tout cela se développe, forcément, les joueurs progressent et le niveau moyen évolue.

Saisir les meilleures opportunités

J’ai un profil un peu particulier, je suis papa depuis un an, je travaille pas mal à côté. Je n’ai pas vraiment de partenaire fixe, l’objectif c’est de saisir les meilleures opportunités en fonction du tournoi et comme je ne suis pas quelqu’un qui s’organise assez vite et que je m’y prends tard, je me retrouve sans partenaire fixe.

J’essaie de faire des tournois avec des joueurs avec qui je m’entends bien, pour moi c’est la base. Chaque chose se fait un peu au feeling.

Je veux faire du mieux possible chaque fois sur le terrain, notamment ce week-end pour gagner le tournoi même s’il y a quand même des adversaires assez coriaces. Tous les matchs vont être compliqué donc il va falloir s’accrocher et faire de son mieux.

Les tournois FIP toujours dans un coin de la tête

Vu que je fais moins de tournois, l’objectif c’est de participer à de gros tournois, les FIP en font partie. On en a fait un en Égypte il y a un mois avec Dorian, j’aimerais en faire régulièrement. S’il y a beaucoup de défaites, ce n’est pas grave, le but c’est d’apprendre pour progresser encore plus vite.

Le P2 à Bordeaux, une possibilité ?

Si on parle de classement, impossible. Après Dorian s’entraîne là-bas, à voir si on joue bien et si on peut avoir une wild-card. Pour l’instant on en est très loin et j’avoue que je n’y ai pas encore pensé.

Vincent Gallié

Fan d’ovalie, de ballon rond mais aussi de sport de raquette, il a été piqué par le padel lors de son adolescence en Galice. Aussi à l’aise devant la caméra que derrière un micro, Vince saura apporter sa vision et son expertise de passionné de la petite balle jaune.