Mathieu Paumard et Marc Durieux ont créé la surprise, lors du premier tour des Championnats de France 2024 en sortant la tête de série 10, Matthieu Armagnac / Morgan Mannarino.

Après cette victoire, ils sont revenus au micro de Padel Magazine sur leur victoire et sur leur association. Ils sont également revenus sur le système des France 2024 et l’absence remarquée de Benoît Théard et Thibaut Pech.

Et bien sûr, ols ont abordé leur prochain tour : Julien Seurin et Adrien Maigret.

La victoire surprise face à Mannarino / Armagnac

Mathieu Paumard : “On avait effectivement une tactique en tête. On les avait déjà joués deux fois donc nous avions le recul d’avoir perdu ces matchs. On a essayé de changer des choses donc nous avons démarré cette rencontre très motivés. On s’est dit que ça pouvait être un tirage au sort plutôt abordable, qu’on pouvait faire quelque chose.”

Marc Durieux : “On peut dire que le tirage nous a été plutôt favorable mais faut-il arriver à gagner. Ce matin, on se disait avec Mathieu qu’on n’avait jamais gagné contre eux et que c’était peut-être le moment, aux Championnats de France. Nous sommes d’ailleurs très heureux.”

Le tirage de Lozano / Perez Le Tiec

Mathieu Paumard : “L’une des meilleures équipes entre les 17 et 32, c’est bien la paire Damien Lozano / Pierre Perez Le Tiec. Quand ils ont appris leur tirage, forcément, c’est dur pour eux mais c’est malheureusement la loi du tirage. Après, j’ai dit à Pierre que l’année prochaine, ils seront dans les 16 premiers et qu’ils n’auraient pas ce problème-là.”

Des équipes par défaut aux France 2024

Marc Durieux : “La prise d’équipe en mars sur un événement aussi lointain, c’est un peu tôt. Surtout pour des gars à ce niveau-là, avec des changements de partenaire réguliers. Il faut peut-être faire quelque chose pour ça.”

Mathieu Paumard : “Il faudrait choisir les paires mi-juin, fin juin… Ça enlèverait un peu de délai, en passant de 6 à 3 mois. Cela pourrait être un peu mieux et on aurait moins ce problème”.

P3000, absence de Théard / Pech, un tableau élargi…

Marc Durieux : “Un P3000, c’est la plus grosse catégorie de tournoi, donc il faut le plus gros plateau possible. Donc il faut absolument trouver une solution pour que ça puisse être le cas.

À titre personnel, il y a deux ans, ça nous déplaisait que ce soit un P3000… là on a gagné le premier tour donc nous sommes plutôt satisfaits. Mais il faut faire en sorte de trouver une stratégie pour que les meilleurs soient là…”

Mathieu Paumard : “On pourrait peut-être accepter plus de paires, en passant à 48 équipes. Le tournoi démarrerait au 32e et non plus au 16e. Il y a cette capacité, en France, avec le nombre de terrains, de faire ce type de tournoi sur trois jours. Cela permettrait de ne plus avoir de très fortes équipes sur le côté, comme Theard / Pech.”

Une paire durable et une amitié solide

Marc Durieux : “Tous les deux, nous avons une vie professionnelle très remplie donc nous n’avons pas le temps de nous entraîner plus que ça… Avant d’être partenaires, on était très amis et cette dimension de partir sur un tournoi en alliant le sportif et l’humain, c’est ce qui prédomine. On sait que, sportivement, on donne tout, mais que si ça passe pas, humainement, on passera du bon temps. On laisse nos familles seules donc il faut profiter au maximum des moments qu’on a là.”

L’avant-match face à Seurin / Maigret

Mathieu Paumard : “On y va le couteau entre les dents en se disant que c’est jouable, comme on l’aurait fait sur n’importe quelle paire. Nous n’avons rien à perdre et il faut aborder le match en y croyant.”

Marc Durieux : “Il faut qu’on joue avec nos forces. Le terrain est assez rapide, avec des balles Wilson rapides également. On va essayer de mettre nos forces de percussions en avant. On va jouer avec nos armes, en essayant de faire le meilleur match possible avec beaucoup de détermination. Il faut qu’on joue décomplexer, on a gagné le premier match, notre contrat est rempli, donc maintenant, il faut prendre du plaisir.”

Gwenaelle Souyri

C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.