Lorsqu’on parle de pratiquant de tennis, il faut bien différencier les licenciés aux non-licenciés. Nous nous basons sur les licenciés de tennis, puisque toutes actions mises en place par la fédération concernent directement les licenciés.
Pour expliquer qui sont ces licenciés de tennis, nous nous sommes appuyés sur l’enquête BVA[1] menée pour la fédération de tennis. Cette enquête a été menée en 2014 auprès de 1500 pratiquants adhérents de clubs FFT.
Tout d’abord, les licenciés jouent au tennis en priorité pour s’entretenir physiquement, mais aussi pour partager un bon moment et pour progresser. Cependant lorsque l’on regarde pourquoi ils adhèrent à un club, la principale raison est d’être bien encadré et pouvoir progresser.
Ensuite, il faut noter, d’après cette étude, que 91% des adhérents en 2014 étaient satisfaits. Lorsqu’on leur demande les points négatifs, on retrouve le manque parfois de disponibilité des terrains chauffés, le prix élevé des invitations extérieures, le manque de diversité des types de surface. Une personne sur quatre aurait préféré une autre formule d’adhésion. Ils auraient aimé des formules telle qu’une inscription au semestre, au trimestre, au week-end, etc. Cela montre bien que les personnes ne sont pas forcément beaucoup disponibles.
Enfin, les licenciés mettent beaucoup en avant qu’ils aimeraient bénéficier de tarifs préférentiels lors d’un renouvellement d’abonnement et également une facilité de réservation de terrain via le smartphone. Ayant pris des cotisations dans différents clubs depuis tout jeune, j’ai pu observer l’évolution de la réservation. Ces dernières années, tous les différents clubs dans lesquels j’ai joué, proposaient la réservation en ligne et j’ai le sentiment que beaucoup de clubs actuellement la proposent.
Pour résumer cette étude, plusieurs points ressortent ; les pratiquants manquent de temps libre ou n’ont pas forcément une régularité dans leur emploi du temps. Cela rejoint le fait que la société moderne aime une pratique libre et autonome. Les pratiquants ne désirent plus forcément une pratique rythmée par des entrainements réguliers et des matchs, ils désirent une flexibilité dans leur pratique, ce qui rejoint l’offre du padel actuel. Enfin, le fait de partager un bon moment à travers le sport ressort beaucoup. Le club apparaît ainsi comme un lieu de sociabilité.
[1] http://www.fft.fr/sites/default/files/pdf/20170809152328.pdf, le 12/06/2018.
Pierre a fait des études de STAPS, et a validé un master en management du sport, après avoir étudié à Reims, Francfort et Lille. J’ai découvert le padel en 2014 pendant mon année Erasmus à Francfort grâce à une amie espagnole. Bon sang, que c’est bon le padel !