Les numéro 1 mondiales, Gemma Triay et Delfi Brea, ont maîtrisé leur demi-finale des Championnats du monde par paires à Koweït face à la tête de série n°4, Sofía Araújo et Andrea Ustero. Victoire : 6/1 7/6(7), en un peu moins d’1h50 de jeu, pour s’offrir une 13e finale cette saison.

Un premier set à sens unique

D’entrée, les leaders du classement imposent leur loi. Break d’entrée, intensité physique élevée et gestion parfaite des échanges longs. Triay prend les commandes du jeu avec son agressivité, pendant que Brea verrouille le fond de court et punit chaque faute adverse. En face, Araújo multiplie les fautes directes au filet, laissant le champ libre aux n°1 mondiales qui s’envolent 4/1, puis 6/1 en seulement 26 minutes.
Aucune balle de break concédée, 18 points gagnants à 8 : la domination des favorites est totale.

Le réveil d’Araújo et Ustero

Le deuxième set change de physionomie. L’Espagnoles et la Portugaises montent d’un cran, limitent les fautes et profitent d’un léger relâchement adverse. Araújo retrouve sa puissance, Ustero prend confiance et les outsiders mènent rapidement 4/1. Mais les numéros 1 mondiales réagissent. Triay et Brea reprennent l’initiative, elles viennent bloquer rapidement au filet et ce qui leur permet de débreak à 4/3.
La manche se joue finalement au tie-break, tendu jusqu’au bout. Après avoir sauvé deux balles de set, Brea et Triay font parler leur expérience. À 7-7, une faute directe d’Ustero puis un long rally conclu par Triay scellent le match : 9-7 dans le jeu décisif.

Les n°1 retrouvent leur meilleur niveau

Forfaites la semaine dernière à Newgiza en raison d’une gêne physique de Delfi Brea, les reines du circuit ont montré qu’elles étaient de retour à 100 %. Solides, compactes et très complémentaires, elles se qualifient logiquement pour la finale du Mondial par paires, première édition de l’histoire.

Elles y affronteront soit les n°2 mondiales Ari Sánchez / Paula Josemaría, sur une série de deux titres consécutifs, soit le duo en forme Marta Ortega / Tamara Icardo, tombeuses de Bea González et Claudia Fernández.

Un choc en perspective, avec à la clé 2000 points FIP et la possibilité pour Brea et Triay de sceller définitivement leur statut de n°1 mondiales jusqu’à la fin de la saison.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !