Depuis leur entrée en lice au Madrid P1, Juan Lebrón et Franco Stupaczuk déroulent un padel d’une intensité impressionnante. En trois matchs, ils ont à peine dépassé les deux heures et demie de jeu cumulé pour s’ouvrir les portes des demi-finales.

Trois matchs, trois démonstrations

Dès les seizièmes, face à Sanyo Gutiérrez et Gonzalo Alfonso, le duo avait pourtant mal démarré, concédant d’entrée son service. Mais une fois lancés, ils ont pris le contrôle pour s’imposer 6/3 6/2 en 1h09.

En huitièmes, la correction fut encore plus nette : Belluati et Garrido balayés 6/1 6/0 en seulement 39 minutes, sans jamais trouver la moindre ouverture.

Hier en quart, c’est la paire Sanz / González qui a subi la foudre. Résultat : 6/1 6/2 en 51 minutes, avec 70 % des points gagnés et aucune balle de break concédée.

Un Lobo retrouvé, un Stupa flamboyant

Si des tensions se sont fait sentir sur le banc cette semaine, elles n’ont jamais rejailli sur la piste. Lebrón, qui a profité de la trêve estivale pour soigner ses blessures, affiche un visage retrouvé. À ses côtés, Stupa est lui aussi en grande forme, il semble enfin avoir trouvé le bon équilibre avec son partenaire.

Une voie dégagée vers la finale ?

Avec la sortie de route de Galán / Chingotto, éliminés par Di Nenno / Augsburger, la perspective d’une finale devient plus concrète pour les n°3 mondiaux. Mais avant cela, il faudra se défaire de cette nouvelle paire en pleine ascension.

Quoi qu’il en soit, Lebrón et Stupaczuk ont envoyé un message clair à Madrid : ils n’ont pas de temps à perdre.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !