C’est désormais officiel : Alix Collombon, numéro 1 française et 26e mondiale, a décidé de se consacrer à 100 % au circuit international Premier Padel. Conséquence directe : elle ne participera plus, du moins pour un temps, aux Championnats de France de padel.
Cette décision soulève une question : d’autres joueurs pourraient-ils suivre son exemple ?
Une domination sans partage
Depuis 2017, Alix Collombon a remporté tous ses Championnats de France, soit huit titres consécutifs, sans jamais concéder une seule défaite. Aux côtés de Léa Godallier, elle a imposé une véritable hégémonie.
Ses victoires, souvent obtenues de manière expéditive, avaient fini par perdre de leur saveur. Avec le temps, la motivation de défendre ce titre national n’était plus une priorité. Si une concurrence plus forte s’était installée, sans doute que l’enjeu aurait été différent. Mais depuis cinq ans, la paire Collombon/Godallier a tout raflé.
Une priorité mondiale
Alix Collombon est la seule joueuse française – et même la seule joueuse française ou française – à participer à tous les tableaux principaux du circuit Premier Padel. Installée dans le Top 30 mondial, elle cherche à franchir un cap pour intégrer le Top 20.
Depuis deux ans, ce palier résiste. Chaque semaine, elle se heurte aux mêmes paires et aux mêmes obstacles. Pour espérer aller plus loin, chaque détail compte : mieux gérer la fatigue, éviter les déplacements supplémentaires, se concentrer sur la compétition internationale.
Dans ce contexte, continuer à jouer les Championnats de France – où elle n’avait plus rien à prouver – devenait un poids supplémentaire, mentalement comme physiquement.
Un cas isolé pour l’instant
En France, aucun autre joueur ou joueuse n’occupe une position similaire à celle d’Alix Collombon. Tant que nos meilleurs représentants resteront au-delà de la 50e place mondiale, il est peu probable que cette « jurisprudence Collombon » s’applique à d’autres.
Et d’ailleurs, on voit mal, dans les conditions actuelles, Léa Godallier, suivre Alix Collombon. La problématique, c’est que cette séparation pourrait avoir comme conséquence de briser la paire Carla Touly / Jessica Ginier… Les vice-championnes de France savent que Léa est le ticket gagnant pour les France 2026. À moins que justement, Touly / Ginier décident de rester ensemble pour éviter une séparation faite comme ça… Même si le padel, on le sait, c’est ça précisément. L’effet domino.
Chez les messieurs, la situation est très différente : la concurrence nationale est féroce. Le titre de Champion de France a une grande valeur sportive et symbolique. Il permet aussi de reprendre confiance, d’engranger une dynamique positive, alors que sur le FIP Tour les victoires finales restent rares et difficiles à obtenir.
Une compétition toujours essentielle
Contrairement aux tournois FIP, nombreux et parfois anonymes, les Championnats de France offrent chaque année un rendez-vous unique avec le public français. Une vitrine où les meilleurs tricolores sont attendus et où le trophée conserve une vraie importance.
En ce sens, la décision d’Alix Collombon reste un cas isolé. Son parcours, ses ambitions et sa place dans le classement mondial la distinguent des autres. Pour le padel français, il faudra désormais apprendre à avancer sans sa numéro 1 nationale dans cette compétition… tout en profitant de la rivalité croissante entre les autres joueurs et joueuses.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.























































































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