Javier Garrido devient un joueur incontournable du padel international. L’Andalou évoque pour Padel Magazine sa relation avec Fede Chingotto, sa raquette Starvie, et la saison très exigeante sur le plan physique.
La Triton Pro, une raquette très puissante
Lorenzo Lecci Lopez : Nous sommes sur le stand de StarVie avec ta pala, la Triton Pro. Joueras-tu avec la même raquette la saison prochaine ?
Javier Garrido :“La saison prochaine je jouerai encore avec la Triton, mais je pense que le design changera un peu. C’est ma troisième saison avec ce modèle et j’en suis très heureux. Au départ ce que j’aimais le plus avec cette raquette c’était que le manche était plus long, et comme avant je faisais les revers à deux mains… Mais je ne sais plus le faire maintenant ! Mais c’est très confortable parce que j’ai une grande main. Ensuite évidemment c’est une pala qui offre une grande puissance, et cela m’aide dans mon jeu. Et j’aime aussi le fait que la surface soit bien rugueuse.”
Monter d’un cran avec Chingotto
Lorenzo Lecci Lopez : Cette saison est très particulière, et il y a eu de nombreux changements de paires. Comment ça se passe avec Fede Chingotto ?
Javier Garrido :“Très bien ! Nous avons d’ailleurs fait un gros match ici au Mexique. Ce fut un changement de paire qui est arrivé car il y a eu un mouvement dans les paires d’en haut. J’ai eu la chance de recevoir un appel de Fede. Je jouais bien avec Campagnolo, mais j’ai senti qu’avec Chingotto, je pouvais monter d’un cran. Malheureusement nous ne pouvons pas nous entrainer car c’est la 8e semaine consécutive de tournoi…”
Lorenzo Lecci Lopez : Quel est le plan pour la saison prochaine ? Poursuivre tous les deux ?
Javier Garrido :“En réalité nous n’avons pas encore décidé. Il reste encore des tournois et nous voulons nous tester. Nous verrons bien ce qu’il se passe.”
Une saison très longue
Lorenzo Lecci Lopez : Comment expliquer à un fan qui découvre le padel qu’il y a trois circuits ?
Javier Garrido :“C’est compliqué. Ce serait plus simple qu’il n’y ait qu’un circuit avec tous les joueurs et le même ranking, qu’il y ait de nombreux tournois que nous puissions choisir. Mais cela n’existe pas… Je joue sur deux circuits et il est très probable que cela se reproduise. Pour 2024, nous verrons bien ce qu’il se passera. Moi j’aimerais que nous puissions tous jouer sur le même circuit.”
Lorenzo Lecci Lopez : Après cette saison si dure, comment te sens-tu sur le plan physique et sur le plan mental ?
Javier Garrido :“Physiquement je vais très bien. C’est ma plus grande qualité parce que je m’entraine et je prends soin de moi pour cela. Je savais que la saison serait longue et c’est pourquoi j’ai commencé à travailler dès le 1er janvier. Sur le plan mental, il est vrai que c’est difficile en cette fin d’année. Ce sont de nombreuses semaines loin de la maison, de nombreuses heures à être seul ou dans les aéroports, les avions… “
“Les gens pensent que l’on a de la chance, et c’est vrai que c’est un privilège de vivre du padel, mais c’est très dur. Là j’aimerais être avec mes parents, ma famille à la maison, ou mes amis, mais je ne peux pas car je suis ici en train de jouer. J’adore aussi, mais il faut savoir le gérer car c’est très dur.”
Pas trop manger de tacos pendant le tournoi !
Lorenzo Lecci Lopez : Nous sommes au Mexique ! Comment te sens-tu ici ?
Javier Garrido :“Très bien ! Je me souviens que je suis venu au Mexique pour la première fois en 2015 lors de mes premiers Championnats du monde. J’ai toujours adoré. Les gens sont très gentils et en plus j’adore les tacos, mais il ne faut pas en manger trop pendant le tournoi !”
À ses noms, nous devinons ses origines espagnoles et italiennes. Lorenzo est un polyglotte passionné de sport : le journalisme par vocation et l’événementiel par adoration sont ses deux jambes. Il est le monsieur international de Padel Magazine. Vous le verrez souvent sur les différentes compétitions internationales, mais aussi sur les grands évènements français. @eyeofpadel sur Instagram pour voir ses meilleures photos de padel !