Qualifiés pour la finale du Germany P2 après leur succès en demi-finale face à Coki Nieto et Mike Yanguas, Alejandro Galán et Fede Chingotto poursuivent leur superbe parcours à Düsseldorf. Mais au-delà des résultats sportifs, le numéro 1 mondial a tenu à interpeller Premier Padel sur la gestion du calendrier et des conditions de jeu.

48 heures d’attente jugées “incohérentes”

Après leur quart de finale remporté face à Di Nenno / Augsburger (6/1 6/4), Galán avait exprimé son agacement : « Après 48 heures ici à attendre, le match nous est quand même bien sorti. » Une pause forcée qu’il juge incompréhensible pour un tournoi de catégorie P2.

Pour lui, l’organisation manque de logique : « Que les P2 te fassent rester plus longtemps que les Majors, ça frustre beaucoup. » Galán pointe une incohérence structurelle, déjà alimentée par l’élargissement des tableaux en cours de saison.

Une critique assumée

Le Madrilène insiste sur le caractère constructif de sa sortie médiatique : « Ces critiques, il faut les faire quand on gagne, pas comme excuse quand on perd. » Une manière d’assumer son rôle de voix forte dans le vestiaire et de pousser pour des améliorations concrètes.

Place à la finale

Sur le terrain, Galán et Chingotto n’ont pas semblé perturbés par ces conditions. Après leur victoire en demi-finale contre Nieto / Yanguas, ils défieront ce dimanche les numéros 1 mondiaux Arturo Coello et Agustín Tapia pour un nouveau choc au sommet. Mais leurs critiques continueront de résonner en arrière-plan, illustrant un malaise plus profond dans l’organisation du circuit.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !