Certains diront qu’on en fait trop. Peut-être. Mais Fernando Belasteguin n’est pas un joueur comme les autres. Lui le recordman des tournois remportés, lui qui est resté 16 années à la première place mondiale, continue de nous faire rêver.
Des fans le croyaient sur le déclin il y a encore quelques mois, et pourtant il montre une fois de plus qu’il faut compter sur lui au plus haut niveau.
Une émotion intense
Le voilà en finale du Mendoza Premier Padel au côté de son partenaire, le jeune Arturo Coello, 20 ans, qui est en train d’éclore au grand jour.
Nous aurons tout le temps de parler de ce jeune prodige espagnol capable de mettre à mal les offensives répétées de Paquito Navarro. Mais ici, nous parlerons et reparlerons de Fernando Belasteguin.
Véritable dieu vivant en Argentine, il fait salle comble avec plus de 11.000 spectacteurs acquis à sa cause.
On peut lire une émotion forte et peut-être même particulière alors qu’il a tout vécu. On lui parle parfois de sa fin. Il ne cache pas qu’en effet, ses années sont comptées dans l’élite du padel mondial. Il travaille pour vivre ces moments-là et évidemment il espère que les pépins physiques le laisseront tranquille.

Mais ce travail sur lui-même et ce choix de se préserver pour jouer le plus longtemps possible, il le commence en réalité en 2015. Alors qu’il occupe la première place mondiale au côté de Juan Martin Diaz, il fait un choix à l’époque pas toujours compris : de se séparer de Juan Martin Diaz, l’autre grande icône de notre sport.
Ils ont été tellement proches depuis tant d’années. Les fans ne comprennent pas. On voit bien que le choix n’est pas forcément partagé.
LE choix qui lui permet d’être là
Dans une interview exclusive pour Padel Magazine, Bela nous parle enfin de la raison qu’il l’a poussé à mettre fin à son duo avec JMD. C’était en 2015 :
Nous étions les numéros uns mondiaux et je voulais que l’aventure se termine de la plus belle des manières avec Juan Martin Diaz et qu’on évite de se séparer sur une mauvaise note comme ça arrive sur le circuit lorsque les choses vont mal.
Je pense que notre sépération s’est déroulée de la meilleure des manières, puisque nous avons terminé ensemble à la première place mondiale.
Sur le fond, cette séparation était souhaitée pour une raison : je pense que physiquement, je ne pouvais plus couvrir autant de terrains. Avec JMD, je prenais à mon sens trop de place. Et je craignais pour mon physique. Pouvait-il suivre ?
Ce choix pouvait être mal compris. Mais il y a une logique claire : je souhaite jouer le plus longtemps possible.
Le fait de jouer à droite avec Tapia suit cette même logique même si je suis à nouveau un joueur de gauche.
Fernando Belasteguin
Après Tapia, Sanyo. Que des jeunes joueurs ! Et enfin, aujourd’hui, Bela s’est posé avec la révélation 2021, la pépite espagnole, Arturo Coello. Le courant passe. Et chacun apporte à l’autre ce dont il a besoin.
Bela, l’expérience, un mental à toute épreuve et le fait de pouvoir sublimer son partenaire. Enfin Coello, la fameuse couverture dont avait besoin Bela pour perdurer et poursuivre l’aventure parmi les meilleurs joueurs au monde.

Bela, un joueur incroyablement intelligent, qui a su évoluer pour durer. Cela n’a pas toujours été facile, mais aujourd’hui, il est bien là ; on a parfois l’impression qu’il découvre ou redécouvre les victoires, les finales… Le public répond présent et le porte. Et on l’espère encore pour très longtemps !







Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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