Alexandre Picquier, Président du FIP Rise de Bourg-en-Bresse (01 Padel Masters) revient sur la compétition au micro de Franck Binisti et nous donne quelques infos pour la saison prochaine.
“Hubert Picquier peut être fier de nous”
“L’histoire a démarré avec mon oncle Hubert, qui était à l’époque vice-président de la Fédération internationale de padel et le premier élu du padel à la Fédération française de tennis. C’est un événement qu’il avait initié. Et avec les jeunes arbitres de l’Ain, l’école qu’il avait créée à l’époque, on avait décidé de monter cet événement de padel pour lui et malheureusement, les circonstances ont fait qu’on l’a fait sans lui. Il y a une charge émotionnelle qui est très forte ce weekend, mais on est allé quand même au bout du projet et je pense qu’il doit être fier de nous là-haut.”
“Un baptême du feu”
“Pour nous, c’est un peu un baptême du feu puisqu’on n’est pas issus du milieu du padel à l’origine. Mon expérience est plutôt dans le domaine de l’outdoor et du trail. Je suis un petit joueur de padel depuis une année maintenant et c’est vrai qu’on n’avait pas forcément tous les codes au début. L’histoire a fait qu’on a dû aussi s’adapter pour connaître les bonnes personnes, dont tu as fait partie puisque tu étais la première personne qu’on a sollicitée, qui nous a ouvert un réseau incroyable avec notamment le biais de David Matteo, qui est aujourd’hui directeur du tournoi, et puis la Fédération française de tennis qui a joué un rôle incroyable avec Stéphane Berrafato. En fait, il y a eu une sorte d’alliance autour de ça et c’est vraiment ce qui a rendu la chose très belle. C’est vrai qu’on est très fiers.”
Une équipe de choc
“On a eu des doutes jusqu’à encore aujourd’hui, puisqu’on ne savait pas forcément si le public allait répondre présent en masse. Là où on est réellement fiers, c’est qu’on a réussi à faire rentrer des gens qui n’étaient pas du milieu du padel avec des gens qui étaient dans le sport. Ça a fait une sorte de mayonnaise qui a pris, je pense particulièrement avec Ludovic Collet, qui a joué un rôle majeur en termes d’animation, Gaëlle Millon qui vient d’un milieu qui est complètement ailleurs et qui a animé la Web TV. En fait, tous ces gens-là qui étaient non-initiés, qui se sont mêlés avec Laura Clergue, avec Mario (Cordero), avec Laurent (Imbert), avec toi, ça a fait une sorte de melting pot qui a fonctionné et on en est vraiment super fiers.”
“Pour ce qui est des bénévoles, forcément, la mémoire d’Hubert a fait activer les choses. C’était incroyable, on a dû fermer le site des bénévoles, on a bloqué à 90 personnes ! Je n’ai jamais vu ça de ma vie de dire : “Non, on ne peut plus vous prendre.””
Le malheur des uns…
“Tout le monde nous a dit : “le problème, c’est que vous avez un Major en face de vous (Acapulco), ça va être compliqué d’avoir un bon plateau”. Mais finalement, les circonstances ont fait qu’on a eu de la chance par la malchance des autres et on a eu un plateau que l’on aurait jamais dû avoir sur cet évènement, et qui fait aussi que c’est une réussite totale au niveau sportif.”
Un FIP Gold en 2024 ?
“C’est une sorte de test lab qu’on a voulu faire sur ce Hall A. On va se poser les bonnes questions parce que c’est sûr que financièrement, on ne va pas équilibrer les comptes. Donc quelque part, il faut aussi qu’on se pose la question de l’avenir.
Mais moi, j’ai toujours eu un tempérament positif. Donc l’idée, c’est quand même de poursuivre ça et de poursuivre comme on l’a toujours fait, c’est- à- dire en regardant vers le haut. Et l’idée, c’est de monter en gamme, peut- être un FIP Gold, puisqu’on sait que la FIP nous a donné son accord. Donc la balle est dans notre camp désormais, mais un FIP Gold, ça engendre aussi d’autres charges, de nouveaux coûts. Par contre, si on fait un FIP Gold, on va aussi se poser la question de basculer sur le site de la salle de basket qui compte plus de 3 500 places, qu’on mettra en configuration deux-tiers puisqu’on mettra un rideau pour mettre le village derrière. Mais globalement, on aurait entre 2 000 et 2 500 places.”
“Il faut aussi que le public bressan, parce qu’on n’est pas une terre de padel, adhère. Là, aujourd’hui, c’est que du public néophyte, mais qui a aussi vibré et qui a découvert ce sport. C’est aussi l’objectif. C’est une édition un qui en appellera, je pense, d’autres.”
“On va essayer de garder ce concept de tournoi indoor de fin de saison. Je trouve que ce n’est pas mal. Après, peut- être le décaler d’une semaine pour être peut- être une semaine avant Milan, que les gens soient sur le chemin, ça peut être aussi une bonne idée. On verra, on va travailler aussi sur la date, mais l’idée, c’est qu’on va essayer de faire la promotion du padel en France !”
Pour voir l’interview en vidéo, c’est juste en-dessous :
Xan est un fan de padel. Mais aussi de rugby ! Et ses posts sont tout aussi punchy. Entraîneur physique de plusieurs joueurs de padel, il déniche des posts atypiques ou traite de sujets d’actualité. Il vous donne également quelques conseils pour développer votre physique pour le padel. Clairement, il impose son style offensif comme sur le terrain de padel !