Quel match pour terminer cette finale d’anthologie entre l’Argentine et l’Espagne. Un match pour le titre… un match pour l’histoire. Aux manettes, Mike Yanguas et Paquito Navarro pour l’Espagne et les pibes Leo Augsburger et Tino Libaak pour l’Argentine.
Du spectacle, du beau jeu et évidemment, beaucoup de larmes une fois le match terminé. Des deux côtés, on y a cru jusqu’au bout et le rêve est devenu réalité pour l’Argentine.
Yanguas et Paquito à l’œuvre
Le début de match est équilibré entre les deux équipes, comme on pouvait forcément s’y attendre. Leo Augsburger et Tino Libaak, qui connaissaient tous deux leur première sélection, parvenaient à tenir le rythme face à Paquito Navarro et Mike Yanguas. Un jeu équilibré et des opportunités de break difficiles à obtenir.
Finalement, un léger ascendant est pris par la paire espagnole qui est allée chercher l’engagement de leurs adversaires de la tête et des épaules. En face, Tino Libaak et Leo Augsburger sont loin d’avoir démérité, mais il manquait un petit rien. Au final, cela fait 6/3 au tableau d’affichage.
La rébellion argentine
Le second set a été à l’image du premier : équilibré. Les deux équipes ont tenu leurs engagements avec beaucoup de maîtrise et les jeux se sont enchaînés à une vitesse ahurissante (à une ou deux exceptions près). Malgré la perte du premier set, les rookies de la sélection argentine ont tenu tête à leurs adversaires, ne laissant plus filer leur service.
Finalement, ce sont même eux qui sont allés chercher le break au meilleur des moments, dans le money-time à 6/5 en leur faveur. Sur un jeu où ils ont mis toutes les chances de leur côté, les voilà revenus à hauteur d’une sélection espagnole un peu déboussolée.
Libaak / Augsburger sur le toit du monde
Déboussolée, oui, mais pas pour longtemps, puisque ses représentants Mike Yanguas et Paquito Navarro sont parvenus à prendre l’engagement des Argentins. Les carottes étaient-elles cuites ? Pas le moins du monde. Dans ce match de titans, tout était possible, dont le débreak des pibes qui a remis du baume au cœur à la sélection albicéleste.
Le match ne pouvait se terminer ailleurs qu’au tie-break. Le meilleur départ a été de loin celui de la paire Libaak / Augsburger qui a mené 5/1… puis 6/2 ! Quatre balles de match à sauver pour les Espagnols, cela paraissait aussi simple que de gravir l’Éverest.
Tino Libaak et Leo Augsburger se souviendront encore longtemps de cette première sélection… et de ce match ! À seulement 19 et 20 ans, ils ont ramené le point décisif à l’Argentine, qui s’offre un doublé après son sacre à Dubaï en 2022.
Beaucoup ont mis en cause le choix des sélectionneurs argentins d’avoir choisi la jeunesse, plutôt que l’expérience (on pense notamment à Tello ou Belasteguin). Finalement, Gaby Reca et Rodrigo Ovide avaient raison : il fallait parier sur les jeunes !
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.