Au tennis, il y a beaucoup de points gagnants. Avec un coup fort, on peut gagner. Il suffit de voir les coups de massues de Tsonga avec son coup droit ou encore les services dévastateurs de Karlovik qui leurs permettent d’aller souvent très loin dans les compétitions. Pourtant on peut estimer, qu’ils ont à leur niveau, quelques coups moins performants considérés comme des points faibles. Ça ne les empêche pas de performer et de dicter le jeu sur leurs points forts.
Au padel, même s’il y a des points gagnants et échanges parfois très rapides, ils sont bien moins fréquents qu’au tennis. Oubliez les aces, les revers gagnants ou les points en 2 coups de raquettes à répétition. Il va falloir être plus patient car les échanges dépassent régulièrement les plus de 20 coups. Et tous les coups y passent !
Depuis 3 ans, le jeu s’est ralenti à cause des terrains pour offrir plus de spectacle. Fernando Poggi, l’un des meilleurs attaquants au monde explique ainsi : « qu’il faut d’avantage travailler dorénavant pour pouvoir être un attaquant efficace car les smashs décisifs sont de moins en moins à la portée de tout le monde ».
Si le tennis pourcentage est parfois une option payante, le padel pourcentage n’existe quasiment pas.
Franck Binisti – PADEL MAGAZINE
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.