Dans ces Championnats du monde, pour l’instant, il n’y a pas grand-chose à dire tant les écarts entre les nations sont importants. Les favoris dominent largement, et les outsiders sont souvent bien trop loin pour les inquiéter. C’est le triste constat de ce début de compétition au Qatar. Heureusement, cela permet de prendre le temps d’observer les stratégies adoptées par certaines nations, comme l’Espagne chez les dames.
Contre le Brésil, la capitaine de l’équipe d’Espagne, Icíar Montes, a proposé des paires inattendues. Elle a ainsi associé Bea González à Paula Josemaría, Alejandra Salazar à Gemma Triay, et Ari Sánchez à Martita Ortega. Certes, quelle que soit la composition de l’équipe espagnole, elle reste favorite pour remporter le titre mondial. Elle ne devrait perdre aucun set, sauf peut-être face à l’Argentine. Mais il est surprenant de voir Icíar Montes – ancienne partenaire historique d’Ale Salazar sur le World Padel Tour avant de devenir capitaine de l’Espagne – procéder à de telles associations.
Contre le Chili, revoilà une nouvelle configuration de l’équipe espagnole proposée par la capitaine. Il semble qu’Icíar cherche à s’amuser en testant des formations variées. Cette fois, elle associe Marta Ortega Gallego à Gemma Triay Pons, Paula Josemaría Martín à Jessica Castelló López, et Alejandra Salazar Bengoechea à Beatriz González Fernández.
N’est-ce pas, en réalité, une façon pour la capitaine de stimuler ses joueuses, de les faire jouer avec d’autres partenaires afin d’éviter la routine ? Cela pourrait éviter qu’elles s’ennuient face à l’absence de concurrence véritable chez les dames pour ce mondial.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.