Bien évidemment, tout n’est pas noir, à commencer par la superbe performance de nos équipes de France (féminine et masculine) à ce mondial, respectivement 5eet 4e !
Voici donc les raisons de l’échec du Mondial de Padel :
Selon le communiqué de l’équipe espagnole, certains terrains de padel avaient des murs en plexiglass en mauvais état, ce qui présente un risque réel pour la sécurité des joueurs. D’ailleurs, après quelques matchs disputés, certains terrains ont été mis « en quarantaine », pour éviter que les joueurs ne se blessent. L’une des vitres d’un des terrains s’est même brisée au cours d’une partie.
Rappelons l’accident récent qu’a subi Paquito Navarro lors du Portugal Padel Master, en traversant littéralement l’une des vitres, et avait ensuite souffert de multiples blessures.
Lors de la demi-finale entre le Brésil et l’Espagne (masculin), il y a eu une panne d’électricité. Cela s’est passé lors du match entre Ale Galàn / Matias Diaz face à Pablo Lima / Lucas Campagnolo lors du tie-break du troisième set.
Au cours des premiers jours du tournoi, un grand nombre de joueurs se sont sentis indisposés à cause des déjeuners, et des dîners servis sur le site principal.
Certaines confrontations ont dû être différées, et ont obligé les joueurs à déjeuner, et à dîner dans leur hôtel, à plus de 40 minutes du site des matchs.
Les connexions Wifi étaient inexistantes ou le cas échéant, de très mauvaise qualité. Cela a rendu difficile la communication entre les Fédérations et l’organisation, et inversement.
À plusieurs reprises, l’organisation a informé des horaires des matchs le matin même, puisqu’il était impossible de communiquer.
Le fait que de nombreux joueurs avaient prévu des vols tôt dimanche matin limitait la marge de manœuvre de l’organisation pour trouver une solution à la finale masculine du tournoi par équipe.
Les derniers matchs étaient programmés à 21h30 au Paraguay, ce qui aurait signifié que la fin des matchs aurait été tard dans la nuit.
L’organisation a affronté cette Coupe du Monde de Padel sans penser à la diffusion en continu des matchs pour les fans de ce sport à travers le monde.
Il n’y a eu que du streaming au compte-gouttes. Il aurait été judicieux de proposer du streaming qualitatif à partir des demi-finales.
Il n’a pas semblé y avoir de plan B lors de l’étude de l’organisation de cette Coupe du Monde. En effet, les organisateurs se sont concentrés sur l’improvisation, ce qui a effectivement apporté de mauvais résultats.
Le dernier jour de la Coupe du Monde, le samedi 3 novembre, en est un bon exemple. Ce jour-là, à peine deux heures avant le début de la finale par équipes féminines, la délégation espagnole a été informée par l’arbitre que les finales avaient été déplacées vers la Quinta, vers des terrains non-couverts, et en-dehors des zones de sécurité délimitées par le Comité Olympique Paraguayen.
Sachant que les finales étaient censées se jouer sur “un super site”… Mais le fameux site n’était pas prêt à accueillir la compétition.
La tempête sera ensuite responsable du fait que ce plan du déplacement de la finale ne fut pas le bon. Ensuite, il a été décidé que la finale se déroulerait au Club Aventura, un club couvert avec une capacité de tribunes limitée à 50 personnes, et dans des conditions de jeu inacceptables. Fait important à noter, l’organisation avait vendu plus de 2 000 billets pour la journée.
Bien que l’organisation ait annoncé que tous les résultats pourraient être suivis sur le site de Setteo, il était impossible de les connaître le jour-même ou le lendemain des matchs.
La nouvelle direction de la Fédération Internationale de Padel qui prendra place à partir de janvier prochain aura du pain sur la planche pour remettre un peu d’ordre dans cette FIP prise à défaut depuis trop longtemps.
On sait à quel point il est compliqué d’organiser une compétition. Et, il y a eu des choses positives… Mais il aurait été bon d’avoir un communiqué officiel de la part de l’organisation pour s’expliquer et peut-être s’excuser auprès de certains équipes lésées dans ce tournoi.