Quand on vous disait que le padel attirait les joueurs de tous les horizons, on ne vous mentait pas : Léa Van Der Zwalmen (282e), numéro 2 mondiale du jeu de paume joue dans ces Interclubs N1 2024 pour Big Padel. Et elle vient de remporter sa première rencontre !
À 28 ans, Léa est multi-casquettes… ou plutôt multi-raquettes. Elle qui a commencé par le squash très jeune se retrouve au jeu de paume et la passion née. Aujourd’hui, elle rajoute une corde à sa raquette : joueuse de padel en devenir.
Ses débuts dans le jeu de paume
À la base, je suis joueuse de squash. J’ai commencé à l’âge de 8 ans et pendant 10 ans, j’ai joué à Toulouse. Après, j’ai eu la chance de déménager en Angleterre et j’ai fait un équivalent du BAC dans une école anglaise. Et eux, ils avaient un terrain de jeu de paume sur le campus.
Ils sont venus me chercher en me disant qu’avec mon bagage de squash, il fallait absolument que j’essaye ce sport. Ce que j’ai fait, j’ai adoré et, en 2017, une fois mes années juniors terminées, je me suis consacrée à fond à la pratique de jeu de paume.
C’est un sport très différent et, à la fois, à l’origine de tous les sports de raquettes. C’est un peu un padel XXL car c’est un terrain 30m sur 10m avec de vieilles raquettes de tennis en bois et une balle assez lourde.
J’ai vraiment aimé le challenge de tout devoir réapprendre, que ce soit la technique ou l’aspect stratégique qui est très présent dans ce jeu.
Depuis 2017, je me suis lancée le défi d’aller titiller la numéro 1 mondiale qui est un peu une Serena Williams. Donc, à coup de trois heures d’entraînement pendant un an, je suis passée de numéro 20 mondiale à numéro 2.
Aujourd’hui, je suis basée à Bordeaux et je suis présidente du club de jeu de paume. Je joue moins aujourd’hui avec le boulot mais les objectifs sont toujours là : remporter un premier titre pour la France depuis les années 50.
Son arrivée dans le padel
Depuis un an et demi, je réponds aux appels des copines d’aller jouer à droite à gauche au padel. Et je prends beaucoup de plaisir à m’y rendre.
Je suis très contente de participer à ces championnats de France par équipe. C’est vrai qu’en ayant fait les championnats de France de Squash, puis de jeu de Paume et maintenant padel, c’est une grande expérience.
Je crois fermement que tous ces sports de raquette sont complémentaires. Quand je joue au jeu de paume, je suis persuadée que ça aide mon padel et vice versa. Ça fait bosser des aspects différents du jeu.
J’ai commencé à jouer au padel à Bordeaux, durant l’été, en plein air. Ça me changeait car le jeu de paume se joue exclusivement à l’intérieur et c’est parfois frustrant quand il y a un grand soleil dehors. Petit à petit, je me suis fait repérer et je me suis fait embarquer dans des P250, des P500 et parfois dans des tournois un peu plus relevé.
Mais là où je m’éclate le plus, c’est en double mixte. Je joue avec un super copain, Thomas Lagarde. On voyage un petit peu, on prend des points, même si au final, je ne le prends pas forcément très sérieusement.
Sa présence aux Interclubs
Je dois avouer malgré tout que d’avoir graduellement gravi les échelons pour arriver aux championnats de France, c’est assez incroyable. Ça me donne envie de dégager plus de temps pour m’y mettre vraiment sérieusement !
Dans ces interclubs, je suis émerveillée, je suis comme une gamine ! L’ambiance est dingue. D’avoir les hommes et les femmes qui jouent en même temps, ça permet de voir des matchs incroyables. Je reconnais pas mal de stars que j’ai pu admirer dans les P2000 et je suis là pour emmagasiner le plus d’expérience possible et surtout, de passer un super week-end avec mes copines.
Vous pouvez suivre la suite de ces interclubs, en direct et en intégralité, sur Padel Mag TV.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.