Il a beau être le premier coup de chaque échange, le service est un geste mésestimé par de nombreux joueurs, surtout parmi les débutants. Pourtant, le service n’est pas qu’un simple engagement. Il doit être travaillé et amélioré.
Percevoir l’importance du service peut prendre du temps car, à l’inverse du service au tennis, où il est réalisé par en haut (sauf quand on se prend pour Michael Chang ou Nick Kyrgios), il n’est pas “rentable” immédiatement, c’est-à-dire en aces ou en services gagnants. Ainsi, il apparaît principalement comme un coup de transition a priori faible. Dans sa chronique dans Diario AS, Alberto Bote explique : “La grande majorité des joueurs amateurs voient dans le service l’étape nécessaire pour pouvoir commencer un point, terminer le précédent et avoir une nouvelle opportunité de rester en tête sur le tableau d’affichage, de surmonter ou de changer la tendance du match. Mais ce n’est pas comme ça. Le service est d’une importance vitale“.
Il est donc impératif de décomposer le geste à l’entraînement afin de se mettre dans les meilleures conditions pour avoir l’initiative du point et avancer dans le terrain. Mais qu’est-ce qu’un bon service ? “Il doit avoir de la vitesse, de l’effet, de la force, la bonne direction et l’intention d’être la première des attaques contre l’adversaire”.
C’est donc un coup qui doit être réfléchi avant d’être réalisé : viser la paroi, le T ou le corps, ajuster la profondeur doit permettre de gêner le retour et donc d’avoir un temps d’avance pour le deuxième coup de pala. “Il sera essentiel, après avoir effectué un bon service, de pouvoir bondir au filet. Sinon, l’effet sera nul. Le but initial du service est de pouvoir empêcher l’adversaire de jouer confortablement et donc de pouvoir s’approcher des avant-postes pour prendre l’initiative du point”. À présent, il ne vous reste plus qu’à faire des paniers de services pour vous perfectionner ! C’est fastidieux mais quand vous verrez votre prochain classement, vous pourrez savourer !