Dès le second match, la France était assurée de remporter cette journée de poule alors qu’on tremblait face à cette équipe du Portugal, pour le moins féroce. Forcément, une aubaine pour la France, on se demande tout de même si le Portugal n’a pas fait une erreur tactique sur ses compositions d’équipe.

Un premier match sacrifié ?

Premièrement, Catarina Nogueira, numéro 2 de l’équipe, s’est retrouvée associée à Katia Rodrigues, 865e joueuse mondiale. Face à Alix Collombon et Jessica Ginier, ce n’est évidemment pas passé. Et malgré l’expérience de Nogueira, cela n’a pas suffi pour faire chuter les deux amies, qui ont longtemps concouru côte à côte.

C’est à se demander si ce premier match n’a pas été sacrifié par le sélectionneur du Portugal, misant tout sur les deux autres rencontres. Cependant, pourquoi avoir aligné sa deuxième meilleure joueuse ? Telle est la question.

Collombon Ginier team france euro 2024
Crédit FFT

Sofia Araujo, en troisième rotation ?

Deuxième surprise : Sofia Araujo ne jouerait qu’au troisième match. Nul n’a de doute à ce sujet, Sofia Araujo est le pilier de cette équipe du Portugal. 12e joueuse au classement de la FIP, récemment titrée au Genova P2, c’est l’une des meilleures joueuses de ces Championnats. Pourtant elles n’est apparue qu’en troisième position, le mal déjà fait puisque ses compatriotes s’étaient inclinées lors de la seconde rencontre.

L’arrivée tardive de Sofia Araujo dans la rencontre du jour a permis aux Françaises de prendre confiance après le gain du premier match… ce qui a forcément pesé dans la balance.

Des écarts de niveau trop important ?

Au final, les paires constituées par le sélectionneur portugais ont démontré une chose : l’écart de niveau était trop important entre les joueuses. La 30e joueuse mondiale associée à la 865e ? Évidemment, on se doute qu’il y aura une mise au frigo de la joueuse la mieux classée.

En comparaison, la France a tout de même aligné des joueuses au niveau homogène. Cela ne se voit peut-être pas au classement de la FIP, mais beaucoup plus sur le terrain. Carla Touly et Charlotte Soubrié sont loin d’être aussi bien classées à l’internationale… mais sur le terrain, elles ont montré un niveau de jeu égal.

Le Portugal a voulu répartir ses meilleures joueuses dans les trois équipes mais à sans doute fait là sa plus grosse erreur, ce qui l’a empêché de s’offrir une opposition plus serrée.

Gwenaelle Souyri

C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.