Léa Godallier et Giorgia Marchetti ont brillamment réussi leur entrée en matière au FIP Finals de Bourg-en-Bresse en s’imposant 6-2, 6-2 en seulement 55 minutes. Mario Cordero, a recueilli leurs impressions et parler de leur parcours, ainsi que de leurs perspectives pour le tournoi et l’avenir.
Mario Cordero : Comment vous vous êtes senties toutes les deux sur cette piste ?
Giorgia Marchetti : Je suis très contente du match d’aujourd’hui. C’est toujours compliqué de commencer un tournoi. La première tour est toujours un peu plus difficile parce que nous ne connaissons pas encore les conditions de la piste, et nous devons nous y adapter pendant que nous jouons. Nous avons bien commencé et nous continuons de nous améliorer dans notre jeu. Je suis très contente, et maintenant, nous préparons le match pour demain.
Mario Cordero : Léa, comment as-tu trouvé les Françaises que tu connais très bien face à vous ?
Léa Godallier : Elles ont joué leur match. Comme tu dis, je trouve qu’elles ont très bien joué. Elles ont été plutôt solides, et je pense que ça se joue à des détails. Évidemment, le haut niveau, ça se joue à des détails. Il y a peut-être des moments où elles étaient un peu mal placées. Du coup, on en a profité pour s’engouffrer. Mais leur jeu agressif, elles l’ont joué à fond. Elles étaient souvent au filet, je trouve. Même quand nous, on était au filet, elles arrivaient à reprendre le filet. Elles ont été fidèles à leur jeu de A à Z. Elles ont très bien joué, et je les félicite.
Mario Cordero : Giorgia, justement, on a vu que tu as souvent touché la joueuse en face de toi, Marie-Amélie. Est-ce que tu as été surprise par son placement ? Elle était très proche du filet lorsque tu tapais une vibora ou un smash.
Giorgia Marchetti : Oui, je l’ai touchée. Et non, je ne voulais pas le faire, clairement. Ce sont des accidents qui peuvent arriver dans la course. Cette fille est très rapide. Je ne la connaissais pas avant. Elle se déplace beaucoup près du filet, et c’est pour cela que ça s’est passé comme ça.
Mario Cordero : Elle nous dit que son adversaire est très rapide et souvent très proche du filet, ce qui a entraîné quelques contacts imprévus. Même toi, Léa, tu n’avais pas eu le temps de lui annoncer.
Léa Godallier : Oui, elle a joué son coup normalement, mais Marie-Amélie était vraiment très proche.
Mario Cordero : Cela fait maintenant plusieurs tournois que vous jouez ensemble. Quand avez-vous commencé toutes les deux ?
Giorgia Marchetti : À Rome. Et depuis, tout se passe très bien. La vérité, c’est qu’on s’est très bien entendues dès la première seconde. Je me sens très heureuse d’avoir rencontré Léa.
Mario Cordero : Elle nous dit que ça se passe très bien avec Léa et qu’elle se sent chanceuse de l’avoir comme partenaire. Léa, qu’est-ce que tu peux nous dire de Giorgia ?
Léa Godallier : C’est une partenaire au top. On ne pensait pas avoir des résultats aussi bons dès le début. À Rome, je crois qu’on atteint les huitièmes en battant une tête de série directement. Moi, de retour de grossesse, trouver une partenaire qui accepte que je vienne sur des tournois avec mon enfant, ça change un peu l’organisation. Ce n’est pas aussi fluide qu’une équipe normale. Trouver quelqu’un qui accepte tout ça et qui aime cette ambiance-là, c’est incroyable. Giorgia m’a dit qu’elle voulait finir l’année ensemble, tous ensemble de A à Z. Franchement, pour revenir sur le circuit après une grossesse, je n’aurais pas pu rêver mieux.
Mario Cordero : C’est une bonne tata pour ton fils ?
Léa Godallier : Oui, il a beaucoup de tatas, mais Giorgia est la meilleure des tatas !
Mario Cordero : Vous avez dû regarder le tableau. Le prochain tour, ce sera contre la tête de série numéro 8. Vous les connaissez bien ?
Léa Godallier : Oui, on a rencontré Marina Lobo en Égypte il y a un mois et demi, et Teresa, je la connais très bien, j’ai joué avec elle pendant une année entière. C’est un très bon match qui nous attend. Une belle bataille, je l’espère. On va se préparer. On a un peu de temps, et on va tout donner.
Mario Cordero : Elle nous dit que l’année prochaine sera très importante pour vous deux. Vous avez beaucoup augmenté votre niveau cette année. Vous avez de grands espoirs pour l’avenir ?
Léa Godallier : Oui, je pense que si on fait les choses bien et qu’on s’entraîne sérieusement, on peut continuer de progresser. L’année prochaine sera cruciale pour nous.
Mario Cordero : Bravo pour votre qualification ! On espère vous voir encore loin dans ce tableau. Reposez-vous bien et à demain !
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.























































































Hexagon World Series : le coup de force de la FIP face aux circuits par équipes existants
La Hexagon World Series voit le jour : un nouveau circuit mondial par équipes officiellement reconnu par la FIP
Lancement du complexe Padel Arena Saint-Aubin-sur-Gaillon
Playtomic fait de la France une priorité et s’appuie sur Casa Padel
Salazar : “je n’ai pas encore de partenaire pour 2026”
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
Lebrón / Augsburger, piste rapide / piste lente, l’envers du décor : l’analyse de Tonet Sans
La France accueillera deux FIP Promises en 2026
Hanouna et Inzerillo débarquent à Marseille pour le P1000 Cap7 Padel
L’Association Européenne des Clubs de Padel célèbre ses 10 ans
Les nouveaux classements FIP après les Barcelona Finals : le dernier ranking de la saison
Le nouveau top 10 mondial masculin suite au mercato
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Padel : un sport passionnant, mais pas sans risques
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
Joueur voyageur : direction Valencia !