Gemma Triay n’a jamais eu peur de prendre des décisions fortes, quitte à susciter l’incompréhension. En fin de saison 2024, sa séparation avec Claudia Fernández, après une année où elles avaient atteint la deuxième place mondiale, avait secoué le circuit. Pourquoi briser un duo si prometteur ? Pourquoi tourner le dos à celle qu’elle avait elle-même révélée ?

Mais comme souvent avec Triay, les actes parlent plus fort que les critiques. Ce dimanche à Tarragone, aux côtés de Delfi Brea, la joueuse de Minorque est redevenue numéro 1 mondiale, trois ans après l’avoir été avec Salazar.

Un objectif clair : redevenir n°1

Pour Gemma, la décision de faire équipe avec Delfi Brea n’était pas un pari, mais une stratégie. Une joueuse agressive, complète, capable de l’accompagner dans sa reconquête du trône. Résultat : six titres en 2025 et une prise de pouvoir face au duo Ari Sánchez / Paula Josemaría.

La rupture avec Claudia a été d’autant plus scrutée que ce n’était pas la première fois que Triay tranchait dans le vif. Lors de sa séparation avec Alejandra Salazar, en 2023, c’est aussi elle qui avait pris l’initiative, s’attirant déjà une pluie de critiques.

Une carrière façonnée par l’ambition

Devenue n°1 en 2020 avec Lucía Sainz, puis en 2021 avec Salazar, Gemma rejoint cette saison un cercle très fermé : celui des joueuses ayant atteint le sommet avec trois partenaires différentes.

Elle sait toutefois que le plus dur commence. Être en tête du classement au mois d’août, c’est une étape. Finir l’année sur le toit du monde, c’est l’objectif. Et avec Brea, la dynamique est là.

Vers un troisième règne au sommet ?

Si le cap est tenu, Gemma Triay pourrait bien clore 2025 en reine du padel mondial. Avec des choix forts, souvent critiqués mais toujours assumés, elle s’impose comme l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de ce sport.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !