Carlos Pozzoni, figure incontournable du coaching dans le padel professionnel, est cette saison aux commandes de l’une des paires les plus médiatiques du circuit : Franco Stupaczuk et Juan Lebrón. Un binôme qu’il qualifie lui-même de “turbulent”, capable du meilleur comme du pire.

Une paire sous haute tension

Interrogé par beIN Sports, Pozzoni a reconnu que la gestion émotionnelle de ses joueurs est un défi permanent.
« C’est une paire agitée, on s’y habitue. Souvent, les disputes, c’est entre Juan et moi, et c’est Franco qui nous calme. Mais ce qui se passe sur la piste reste sur la piste », explique-t-il, assumant les échanges parfois musclés en plein match.

Le cas Juan Lebrón

Le coach argentin s’est aussi exprimé sur le caractère du Lobo, souvent pointé du doigt par le public et les médias.
« Je souffre pour lui. C’est un garçon exceptionnel, mais la partie compétitive est ce qui lui coûte le plus. Il travaille dessus, mais il souffre des critiques, même si parfois elles sont justifiées. Mon objectif, c’est qu’il arrive à être sur le terrain comme il est en dehors. Si j’y parviens, on verra la meilleure version de Stupa et Lebrón. »

Avec cette ambition, Pozzoni veut amener le duo hispano-argentin à franchir un cap, aussi bien sur le plan tactique qu’émotionnel.

L’interview complète :

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !