ALL IN PADEL SPORTS est le nouveau club de padel d’Aix-en-Provence. Situé plus précisément à Bouc-bel-Air, au village Décathlon, le club propose des prestations qui vont en faire saliver plus d’un. Retour sur “el phenomeno del padel” : Stéphane Massot, le Président d’ALL IN PADEL SPORTS.
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Avant de parler de ton club, peux-tu nous dire d’où vient cette passion du padel ?
Je découvre le padel il y a environ 9 ans par l’intermédiaire d’un ami. J’étais à l’époque malheureux car je ne trouvais plus de sports correspondant à mon âge, la quarantaine bien passée, et comme j’avais toujours fait du sport, notamment du squash de manière intensive et du foot, il fallait que je trouve autre chose, peut-être d’un peu moins dur physiquement.
J’ai eu le virus dès le moment où j’ai testé ce sport. Je ne vais pas expliquer pourquoi car c’est très classique, et comme j’avais eu plusieurs projets de créations d’un club de squash, j’ai décidé de faire évoluer mes projets de créations en club de squash et de padel.
Pour monter ce club, tu es passé par tous les stades ?
J’ai mis une petite dizaine d’années pour vraiment trouver l’endroit. Mais une fois l’endroit trouvé, il fallait valider le business plan. Cela a été un énorme travail pour être au point à 100%. D’ailleurs, ALL IN PADEL SPORTS ne propose que du padel alors qu’à l’origine j’étais parti sur du squash… Quelle route ! Partir d’un sport indoor à un sport outdoor. Mais l’avantage du village Décathlon, c’est qu’il y a justement plein d’autres sports.
Comment ton projet s’est mis en place une fois le terrain trouvé ?
Une fois l’endroit trouvé, il a fallu chercher les bons associés permettant d’apporter une assise financière et sportive performante. Pour le reste j’avais tout en magasin puisque mon travail chez Henry Leconte Padel m’offrait beaucoup d’opportunités.
Après avoir trouvé les bons associés et ficelé mon tour de table, il a fallu faire obligatoirement une démarche de dépôt de permis, même pour 4 petits courts de Padel.
A ce moment là, ton projet qui prend forme s’évapore…
Effectivement, tout semblait enfin aller… Mais c’était sans compter sur l’administration française, une plaie pour les porteurs de projet.
Là on rentre dans l’univers d’ORWEL, dans la 25ème dimension de notre merveilleux monde administratif. J’ai donc dû faire une demande de permis d’aménagement (une PA) qui a mis six mois pour obtenir…. Un REFUS !
Les conséquences de l’attitude de l’administration sont nombreuses…
Oh oui, nombreuses.
D’abord durant cette longue période il a fallu garder le terrain à l’abri d’un entourage proche qui souhaitait me doubler… Heureusement que j’avais signé un pré-contrat me garantissant l’exclusivité sur ce terrain.
Les actionnaires décidèrent de cesser notre partenariat sur ce projet pour des raisons économiques mais aussi parce que le plus grand établissement de padel français s’ouvrait à 5 km de mon site. Il fallait donc en trouver d’autres.
Rechercher une banque alors que tous les crédits avaient été acceptés.
Repasser par les fourches caudines de l’administration.
Et pourtant fin 2015, les choses se mettent en place ?
Tout s’emboîte avec de nouveaux partenaires, une banque, une administration qui ouvre les yeux…
On passe enfin au concret…Et ça c’est le pied ! Il y a toujours des imprévus mais on avance.
La partie VRD s’est plutôt bien passée. Mais il faut être très vigilent avec l’étude de sol et le fameux terrassement qui a la désagréable habitude de coûter une fortune et d’être toujours plus important que ce que vous avez prévu.
Il ne faut surtout pas oublier la dalle qui est le squelette de votre court, et qui doit être absolument nickel. Enfin, il ne faut pas oublier les accès, la sécurité, les déchets, le drainage, le vol, et bien une bonne dizaine d’autres choses à penser.
Après vient les courts, mais là il faut mieux avoir de bonne lunette ou plutôt une loupe car les embuches sont nombreuses avec la pose, l’alignement, la visserie, la peinture. Sans parler du poumon de notre court, le gazon avec son fameux sable de silice et la pose.
Donc si vous avez réussi à faire tout cela, c’est que vous êtes un fou, un masochiste, un inconscient ou tout simplement un malade mental de ce sport si formidable (attention maladie incurable).
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.