Alix Collombon : “les 7/8 premières paires sont intouchables”

Retour sur l’interview d’Alix Collombon, 30ème joueuse au World Padel Tour du 4 mai dans le Face-à-Face en Live sur Instagram.

  • Ses débuts dans le padel

Après avoir arrêté le tennis en 2014, j’ai commencé le padel en 2015/2016. Lorsque j’ai rencontré Robin Haziza,  j’ai compris qu’il fallait participer aux championnats de France, avec pour objectif de finir dans les 4 premières paires afin d’être sélectionnée pour les mondiaux. Les premiers championnats de France ont été compliqués mais on a tout de même réussi à se qualifier. (Ndlr : pour plus de détails sur cette période n’hésitez pas à faire un tour sur l’interview de sa partenaire de toujours en France : Jessica Ginier).

Au moment où j’ai arrêté le tennis je me suis mise au foot. C’était un plaisir, en tant que grande fan de foot. J’avais besoin de continuer à faire du sport après l’arrêt du tennis et j’ai apprécié découvrir un sport collectif. J’y ai joué jusqu’en 2017.

  • Ses débuts en Espagne

J’ai eu la chance de commencer avec une bonne partenaire dès le départ. Sara Pujals à l’époque était une joueuse de tableau. Elle a vu que j’avais du potentiel et qu’on pouvait faire quelque chose de bien ensemble. L’année qu’on a passée ensemble était géniale car on s’entendait très bien.

  • De Sara Pujals à Nicole Traviesa

Cette séparation a été ma plus grosse claque, je ne m’y attendais pas. On était très amies. A la base c’était son choix car elle était mieux classée que moi à cette époque avec beaucoup d’expérience, elle sortait d’une belle saison. J’ai accepté car on sait que cela fait partie du jeu.

L’année 2019 a été très compliquée pour Sara tandis que pour moi elle a été très bonne. Juan Alday m’avait dit qu’il voyait ce changement positivement. Il disait que Nicole sortait d’une très belle saison, il me disait que j’aurais un rôle de leader dans l’équipe, comme une joueuse qui prend des décisions. Lors de ma première saison avec Sara je m’appuyais beaucoup sur elle, je me cachais un peu trop avec mon manque d’expérience.

  • Une nouvelle partenaire dans le futur ?

Les 7/8 premières paires sont intouchables, sans compter qu’il y a des filles qui sont en couple dans la vie de tous les jours. Cela laisse encore moins de place. Les joueuses de mon niveau se situent entre la 22ème et la 30ème place. Sans compter qu’il me faut une joueuse jouant à gauche car je joue à droite, cela limite les options.

  • Entrainement pendant le confinement

J’ai un programme physique à suivre depuis le premier jour de confinement. Je fais 2h de sport par jour, 3h quand je suis en forme ! Je m’entraine aussi avec ma préparatrice mentale qui est espagnole, nous nous appelons toutes les semaines. Elle m’aide beaucoup durant cette période qui est compliquée pour tout le monde. Le but de notre travail est d’arriver la plus fraîche possible pour la reprise de la compétition.

Avec mes deux colocataires, on essaie de trouver des exercices un peu ludiques, amusants avec la raquette pour garder le contact avec cette dernière.

Une nouvelle annonce sera faite demain par le gouvernement espagnol. Je continue mon programme ainsi que mes routines.

  • Alix et Jess : la paire invincible

Nous ne sommes jamais fatiguées de gagner avec Jess. Cela crée une sorte de locomotive. Toutes les paires en France ont pour objectif de nous battre et nous nous avons comme objectif de gagner, cela est aussi simple que cela. A chaque fois que je reviens en France je prends un grand plaisir cela ne me coûte pas du tout de revenir.

Jessica a un physique hors norme, elle a des capacités d’adaptation incroyables. Elle joue toujours mieux en finale qu’au premier tour, son niveau évolue au fur et a mesure des matchs lors d’un tournoi !

 

En raison d’un problème technique lors du Live, nous ne pouvons pas vous proposer l’interview en entier… Vous pouvez tout de même accéder aux neuf dernières minutes de l’interview dans notre podcast YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=ktlxrHiH8a0&t=4s

Publié par
Xan Tafernaberry